Une bonne moyenne liégeoise
Analyses Les experts ne cessent de le répéter, si le nombre de dépassements de la norme en terme de concentration de particules fines (PM 10) est une donnée importante, elle n’est pas aussi pertinente que la moyenne des concentrations. Comme le démontrent les chiffres en effet, les stations en tête en terme de dépassements n’enregistrent pas toujours la plus forte concentration moyenne.
- Publié le 16-01-2012 à 04h15
Analyses Les experts ne cessent de le répéter, si le nombre de dépassements de la norme en terme de concentration de particules fines (PM 10) est une donnée importante, elle n’est pas aussi pertinente que la moyenne des concentrations. Comme le démontrent les chiffres en effet, les stations en tête en terme de dépassements n’enregistrent pas toujours la plus forte concentration moyenne.
Double bonne nouvelle pour les riverains de Herstal, si la station a légèrement diminué avec 67 dépassements en 2011, elle enregistre également, et malgré de mauvaises conditions météorologiques, une diminution de la concentration moyenne en terme de particules fines. Cette donnée, selon l’Issep, est effectivement plus pertinente. "L’autre volet de la norme (NDLR : les dépassements) est très sévère. La plupart des pays européens ont des soucis. Quant à la moyenne, on constate que pour Liège, on est très à l’aise." La première station liégeoise en l’occurrence est Engis, avec un taux moyen de 34 microgrammes par m3 pour l’année 2011, ce qui en fait la 7e station belge en terme de pollution aux particules fines. La norme est de 40 microgrammes par m3. Herstal, proche de l’île Monsin et citée comme le mauvais élève depuis un an, affiche une moyenne de 32 microgrammes et est ainsi 16e. Jemeppe (30 microgrammes par m3) et Saint-Nicolas (idem) figurent encore parmi les 25 stations les plus exposées.