Malaise au sein du personnel

Braquage Le plan de relance du CHPLT est sur les rails et Claude Desama refuse désormais toute contre-proposition de la part des syndicats (cf. Gazette des 20 et 21/01). Mais la pilule ne passe pas du côté de la CSC. "Ce plan est quinquennal et engage trois piliers (le personnel, les médecins et les communes). Nous constatons que ces trois piliers ne partiront pas à l’effort en même temps puisque les médecins ne seront sollicités que pendant deux ans. Quant aux communes, elles demandent à ne pas être engagées avant 2013 alors que le personnel, lui, va passer à la caisse dans deux mois, souligne Gabrielle Sonnet. Les plus petits salaires vont en souffrir. Par exemple, une femme de ménage va perdre 345 euros par an, un ouvrier qualifié 450 euros et un employé administratif 405. C’est énorme." La permanente CSC insiste sur le profond malaise social qui règne au CHPLT. "Le personnel est extrêmement remonté et souhaite une action dure. Nous pourrions partir en grève. Des infirmières affiliées à la CSC nous disent qu’elles veulent quitter leur boulot tant elles sont dégoûtées." Baudouin Joris, délégué CSC au CHPLT, ajoute : "Le plan de relance ne résout pas les problèmes auxquels les infirmières font face (cadences infernales, charge de travail) et le malaise se propage à tous les services. La direction n’est pas à l’écoute. Le personnel demande du respect et, sur base de ce que j’entends dans les différents services, il va falloir siffler la fin de la récréation. Nous verrons ce qui ressort du comité de négociation prévu le 26 janvier et de l’assemblée générale du 31 puis nous déciderons des actions à mener." Un récent incident risque de mettre encore un peu plus le feu aux poudres, comme l’explique Gabrielle Sonnet. "Le 20 janvier, une stagiaire mineure, accompagnée d’un agent de sécurité, qui transportait une grosse somme d’argent dans un sac plastique, du service administratif vers les guichets, s’est fait braquer par deux malfaiteurs armés. La CSC attire régulièrement l’attention de la direction sur ce grave problème de sécurité au travail dans le cadre des transferts de fonds, en vain. On nous oppose des raisons de coût. Nous rappelons qu’en vertu de la loi Tobback, les vigiles n’ont pas la compétence du transport de fonds. Nous avons été interdits de réunion de débriefing suite à ce braquage. Alors, nous avons interpellé le Contrôle du bien-être." I.L.

Braquage Le plan de relance du CHPLT est sur les rails et Claude Desama refuse désormais toute contre-proposition de la part des syndicats (cf. Gazette des 20 et 21/01). Mais la pilule ne passe pas du côté de la CSC. "Ce plan est quinquennal et engage trois piliers (le personnel, les médecins et les communes). Nous constatons que ces trois piliers ne partiront pas à l’effort en même temps puisque les médecins ne seront sollicités que pendant deux ans. Quant aux communes, elles demandent à ne pas être engagées avant 2013 alors que le personnel, lui, va passer à la caisse dans deux mois, souligne Gabrielle Sonnet. Les plus petits salaires vont en souffrir. Par exemple, une femme de ménage va perdre 345 euros par an, un ouvrier qualifié 450 euros et un employé administratif 405. C’est énorme." La permanente CSC insiste sur le profond malaise social qui règne au CHPLT. "Le personnel est extrêmement remonté et souhaite une action dure. Nous pourrions partir en grève. Des infirmières affiliées à la CSC nous disent qu’elles veulent quitter leur boulot tant elles sont dégoûtées." Baudouin Joris, délégué CSC au CHPLT, ajoute : "Le plan de relance ne résout pas les problèmes auxquels les infirmières font face (cadences infernales, charge de travail) et le malaise se propage à tous les services. La direction n’est pas à l’écoute. Le personnel demande du respect et, sur base de ce que j’entends dans les différents services, il va falloir siffler la fin de la récréation. Nous verrons ce qui ressort du comité de négociation prévu le 26 janvier et de l’assemblée générale du 31 puis nous déciderons des actions à mener." Un récent incident risque de mettre encore un peu plus le feu aux poudres, comme l’explique Gabrielle Sonnet. "Le 20 janvier, une stagiaire mineure, accompagnée d’un agent de sécurité, qui transportait une grosse somme d’argent dans un sac plastique, du service administratif vers les guichets, s’est fait braquer par deux malfaiteurs armés. La CSC attire régulièrement l’attention de la direction sur ce grave problème de sécurité au travail dans le cadre des transferts de fonds, en vain. On nous oppose des raisons de coût. Nous rappelons qu’en vertu de la loi Tobback, les vigiles n’ont pas la compétence du transport de fonds. Nous avons été interdits de réunion de débriefing suite à ce braquage. Alors, nous avons interpellé le Contrôle du bien-être." I.L.

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