Le directeur financier licencié, l’OPRL consulte
Avenir C’est peu connu mais le désormais ex-directeur financier de l’Orchestre philharmonique royal de Liège (ORPL) a été licencié pour faute grave en septembre dernier. On n’en saura pas beaucoup plus si ce n’est qu’une procédure judiciaire est actuellement en cours avec ce dernier. Néanmoins, il semble qu’une partie de l’explosion du déficit de l’institution musicale durant l’année 2011 - que l’échevin-président du CA Jean-Pierre Hupkens tient à relativiser puisque, selon ses dires, une partie du déficit de 2010 a été actée en 2011 - soit due à une gestion financière, disons pour le moins hasardeuse. On l’a compris (voir ci-contre), la volonté des dirigeants de l’OPRL est de rectifier le tir, aidés par un bureau d’études. "L’idée est de voir quelle sera notre marge de manœuvre budgétaire", explique Jean-Pierre Hupkens. Mais quid du rôle joué par le pouvoir subsidiant, à savoir la Fédération Wallonie-Bruxelles (ex-Communauté française) ? À cet égard, le directeur général Jean-Pierre Rousseau se veut très clair : "Si à l’époque, il y a eu des difficultés ayant trait notamment au non-versement par la Communauté des subsides prévus, notamment issus de la Loterie nationale, l’attitude de la ministre actuelle est exemplaire". S’il dit partager l’enthousiasme de son DG, faisant notamment référence au contrat-programme 2009-2013 où est prévu un mécanisme de paliers de financement, Jean-Pierre Hupkens estime que "le cas échéant, il faudra que la réalité budgétaire de l’OPRL soit prise en compte". B.B.
- Publié le 27-01-2012 à 04h15
Avenir C’est peu connu mais le désormais ex-directeur financier de l’Orchestre philharmonique royal de Liège (ORPL) a été licencié pour faute grave en septembre dernier. On n’en saura pas beaucoup plus si ce n’est qu’une procédure judiciaire est actuellement en cours avec ce dernier. Néanmoins, il semble qu’une partie de l’explosion du déficit de l’institution musicale durant l’année 2011 - que l’échevin-président du CA Jean-Pierre Hupkens tient à relativiser puisque, selon ses dires, une partie du déficit de 2010 a été actée en 2011 - soit due à une gestion financière, disons pour le moins hasardeuse. On l’a compris (voir ci-contre), la volonté des dirigeants de l’OPRL est de rectifier le tir, aidés par un bureau d’études. "L’idée est de voir quelle sera notre marge de manœuvre budgétaire", explique Jean-Pierre Hupkens. Mais quid du rôle joué par le pouvoir subsidiant, à savoir la Fédération Wallonie-Bruxelles (ex-Communauté française) ? À cet égard, le directeur général Jean-Pierre Rousseau se veut très clair : "Si à l’époque, il y a eu des difficultés ayant trait notamment au non-versement par la Communauté des subsides prévus, notamment issus de la Loterie nationale, l’attitude de la ministre actuelle est exemplaire". S’il dit partager l’enthousiasme de son DG, faisant notamment référence au contrat-programme 2009-2013 où est prévu un mécanisme de paliers de financement, Jean-Pierre Hupkens estime que "le cas échéant, il faudra que la réalité budgétaire de l’OPRL soit prise en compte". B.B.