Des négociations au point mort
Dos à dos "Il faudrait 10 millions pour mettre la caserne Ransonnet aux normes. Et comme un déménagement est envisagé, on ne va tout de même pas se lancer dans des travaux qui seraient inutiles", déclare Chantal Dupont, la secrétaire générale de l’IILE. Du côté des syndicats, on déplore des manquements au niveau du bien-être au travail ainsi qu’une mauvaise gestion du budget. Et on se dit prêt à continuer le combat. "Nous prévoyons d’autres actions publiques et nous allons faire appel, dans les jours à venir, à l’inspection du travail pour faire constater la vétusté et la saleté de la caserne", avertit Peter Vandenberk du SLFP. "Les travaux de rénovation en cours privilégient les locaux auxquels les pompiers n’ont pas accès (salles de cours, bureaux ). La loi sur le bien-être au travail oblige par exemple l’employeur à ce que le personnel dispose de sanitaires et de vestiaires corrects. Ce n’est pas le cas. Ils ne sont pas nettoyés après chaque garde, comme cela devrait être le cas. La direction nous refuse l’accès aux comptes pour vérifier comment et à quoi le budget est employé. Il n’y a aucune transparence." Le syndicaliste tient à rectifier certaines affirmations de la direction. "Avant l’aménagement de l’accueil, l’accès à la caserne n’était pas contrôlé. Alors, les vols et les dégradations peuvent être le fait de personnes extérieures, même si je reconnais que quelques membres du personnel ne respectent pas les lieux. Nous n’avons jamais demandé à ce qu’on achète ces fauteuils pour la salle télé. Tout ce qu’on veut, c’est qu’on procède à de vrais travaux d’assainissement du bâtiment." Peter Vandenberk précise encore que les négociations avec Serge Cappa sont au point mort depuis plus d’une semaine et que, mercredi dernier, celui-ci aurait "menacé de ne plus payer nos salaires si nous n’arrêtions pas nos actions". "Malgré tout, les pompiers continueront à assurer la sécurité de la population. Nous ne voulons pas prendre les gens en otage", conclut-il. I.L.
- Publié le 02-02-2012 à 04h15
Dos à dos "Il faudrait 10 millions pour mettre la caserne Ransonnet aux normes. Et comme un déménagement est envisagé, on ne va tout de même pas se lancer dans des travaux qui seraient inutiles", déclare Chantal Dupont, la secrétaire générale de l’IILE. Du côté des syndicats, on déplore des manquements au niveau du bien-être au travail ainsi qu’une mauvaise gestion du budget. Et on se dit prêt à continuer le combat. "Nous prévoyons d’autres actions publiques et nous allons faire appel, dans les jours à venir, à l’inspection du travail pour faire constater la vétusté et la saleté de la caserne", avertit Peter Vandenberk du SLFP. "Les travaux de rénovation en cours privilégient les locaux auxquels les pompiers n’ont pas accès (salles de cours, bureaux ). La loi sur le bien-être au travail oblige par exemple l’employeur à ce que le personnel dispose de sanitaires et de vestiaires corrects. Ce n’est pas le cas. Ils ne sont pas nettoyés après chaque garde, comme cela devrait être le cas. La direction nous refuse l’accès aux comptes pour vérifier comment et à quoi le budget est employé. Il n’y a aucune transparence." Le syndicaliste tient à rectifier certaines affirmations de la direction. "Avant l’aménagement de l’accueil, l’accès à la caserne n’était pas contrôlé. Alors, les vols et les dégradations peuvent être le fait de personnes extérieures, même si je reconnais que quelques membres du personnel ne respectent pas les lieux. Nous n’avons jamais demandé à ce qu’on achète ces fauteuils pour la salle télé. Tout ce qu’on veut, c’est qu’on procède à de vrais travaux d’assainissement du bâtiment." Peter Vandenberk précise encore que les négociations avec Serge Cappa sont au point mort depuis plus d’une semaine et que, mercredi dernier, celui-ci aurait "menacé de ne plus payer nos salaires si nous n’arrêtions pas nos actions". "Malgré tout, les pompiers continueront à assurer la sécurité de la population. Nous ne voulons pas prendre les gens en otage", conclut-il. I.L.