Et la gare du Palais ?
Du nouveau matériel roulant, des passages à niveau supprimés, des projets d’extensions Le plan des investissements ferroviaires de la SNCB et d’Infrabel pour les douze prochaines années est en cours d’approbation et il est conséquent. Mais choisir, c’est renoncer. En effet, dans la rubrique "adaptation de la capacité" des gares, les millions d’euros sont présents, du moins pour les gares de Mons (150), de Bruxelles-Midi, (155) ou de Gand Saint-Pierre (226). Quid de Liège ?
- Publié le 27-04-2012 à 04h15
Du nouveau matériel roulant, des passages à niveau supprimés, des projets d’extensions Le plan des investissements ferroviaires de la SNCB et d’Infrabel pour les douze prochaines années est en cours d’approbation et il est conséquent. Mais choisir, c’est renoncer. En effet, dans la rubrique "adaptation de la capacité" des gares, les millions d’euros sont présents, du moins pour les gares de Mons (150), de Bruxelles-Midi, (155) ou de Gand Saint-Pierre (226). Quid de Liège ?
On s’en doute, après l’inauguration de la gare de Liège-Guillemins en 2009, il ne fallait pas s’attendre à ce que des sommes colossales soient déboursées, du moins pour celle-ci (trois millions d’euros sont toutefois inscrits). Un autre projet est cependant toujours en souffrance. Il s’agit de la rénovation de la gare du Palais.
Tout comme les annexes du palais de Justice, elle fut dessinée par l’architecte Claude Strebelle et elle fut pensée en adéquation avec ceux-ci. Dans la même rubrique du plan, "élaboré par des experts qui ne sont pas Liégeois", apprend-on d’une source proche du dossier, quatre millions d’euros sont inscrits pour cette gare et s’ajoutent aux trois millions relatifs aux "gares et points d’arrêt".
Comme on l’apprenait l’an dernier, le projet avait été redessiné, notamment pour correspondre au budget revu à la baisse (de dix à cinq millions). Mais de cinq millions, on était toutefois repassé à dix. En cause : l’aspect développement durable et le coût des matériaux qui ont évolué.
De même que le budget, l’agenda du plan pose question puisque ces millions ne seront pas attribués avant 2022. Nul doute que d’ici cette échéance lointaine, le lobbying politique liégeois fera vite son œuvre.