Simonis : "Un acte de vandalisme"
Dans son édition d’hier, la "Gazette" faisait état de la polémique autour d’un point à l’ordre du jour du Conseil communal de Flémalle, qui s’est tenu hier soir. Il avait trait à une fuite de gaz survenue le 15 septembre 2011 au sein du bâtiment communal abritant anciennement la maison de repos "Leur Domaine".
- Publié le 27-04-2012 à 04h15
Dans son édition d’hier, la "Gazette" faisait état de la polémique autour d’un point à l’ordre du jour du Conseil communal de Flémalle, qui s’est tenu hier soir. Il avait trait à une fuite de gaz survenue le 15 septembre 2011 au sein du bâtiment communal abritant anciennement la maison de repos "Leur Domaine".
S’interrogeant sur les circonstances dans lesquelles se sont déroulés les faits, le chef de file du groupe Intérêts communaux, Yves Moulin, a obtenu une réponse de la bourgmestre de Flémalle Isabelle Simonis (PS). Une réponse que cette dernière nous a fait parvenir et qui tente de répondre point par point aux inquiétudes exprimées.
Isabelle Simonis opère tout d’abord un rappel des faits, confirmant que c’est un appel téléphonique anonyme qui a donné l’alerte. Dans sa réponse, la bourgmestre de Flémalle fait état d’un premier appel parvenu au dispatching des pompiers liégeois et signalant une odeur suspecte, suite à quoi une autopompe a été envoyée dans la foulée sur le site. Constatant une fuite de gaz, le gradé fait prévenir l’Association liégeoise du gaz et fait procéder à la fermeture du compteur. "Le bâtiment étant vide d’occupant, la fuite de gaz a été rapidement maîtrisée", souligne Isabelle Simonis, pour qui, sur base des constatations faites sur place (tuyau sectionné, etc.), "il s’agit d’un acte de vandalisme volontaire".
Contrairement à ce qu’Yves Moulin laissait entendre, "un périmètre de sécurité a été rapidement mis en place" mais "l’officier a estimé qu’il n’y avait pas de nécessité d’évacuation des bâtiments voisins (dont l’école)". Un plan catastrophe n’a par contre pas dû être déclenché car une fois le bâtiment ventilé, "tout danger était écarté". Quid des suites de ce fait divers ? Un arrêté de police interdisant l’accès au site a été pris par la bourgmestre et une demande de fermeture du compteur gaz a été sollicitée auprès de l’ALG. "Au vu de la situation, l’enlèvement complet du compteur n’a pas été envisagé. En effet, le bâtiment étant mis en vente, la future affectation du site n’était pas connue".