Pour les voitures électriques

Un mariage de raison devrait engendrer la création d’une quinzaine d’emplois dans la vallée mosane. La société Prayon, qui est établie à Engis, vient en effet d’obtenir une sous-licence mondiale d’un portefeuille de brevets clés pour la fabrication, la vente et l’utilisation de phosphate de métal lithié. Les voitures électriques profiteront de la technologie développée, le matériau permettant de stocker l’énergie dans les batteries rechargeables lithium-ion.

A. Vbb.

Un mariage de raison devrait engendrer la création d’une quinzaine d’emplois dans la vallée mosane. La société Prayon, qui est établie à Engis, vient en effet d’obtenir une sous-licence mondiale d’un portefeuille de brevets clés pour la fabrication, la vente et l’utilisation de phosphate de métal lithié. Les voitures électriques profiteront de la technologie développée, le matériau permettant de stocker l’énergie dans les batteries rechargeables lithium-ion.

La société Prayon, qui est connue comme étant un groupe international spécialisé dans la chimie des phosphates, s’allie donc à Umicore, leader en technologie des matériaux. Le but de cette union est la fabrication de matériaux phosphatés pour cathode destinés aux batteries rechargeables.

Ce partenariat se concrétise par la création de BeLife, qui est détenue à concurrence de 51 % par Prayon et de 49 % par Umicore. La construction d’une usine pilote est en cours à Engis sur le site actuel de la société Prayon. Elle sera déjà opérationnelle dans les prochains mois, vraisemblablement dès la fin de l’été. L’investissement consenti serait de 6,5 millions, bien que ce montant n’ait été officiellement confirmé par aucune des deux sociétés partenaires.

C’est là que les nouveaux emplois seront créés. "Cela fait trois ou quatre ans que l’on sait que l’on est dans ce schéma-là. Je suis heureux de la création de ces emplois", a déclaré le bourgmestre d’Engis, Serge Manzato (PS).

Et ce n’est peut-être qu’un début. Le système est novateur et la demande de différents secteurs envisagée comme croissante. "Grâce à notre procédé de fabrication breveté unique, nous avons la capacité de produire du phosphate de fer lithé dopé au bore offrant d’excellentes performances pour un coût compétitif. L’obtention de cette sous-licence va nous aider à répondre à la demande croissante des fabricants de batteries et d’automobiles dans le monde, à la recherche d’approvisionnement fiable en phosphate de fer lithié de grande qualité", explique Yves Caprara, administrateur-délégué du Groupe Prayon.

Si les premiers pas de BeLife se font à Engis, il est également envisagé de construire d’autres usines du même type notamment en France et au Québec.

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