Chinoiseries à Huy
Mercredi, dans les pages internationales de "La Libre", on a pu prendre connaissance de la détérioration des relations sino-hutoises à cause de la visite du Dalaï-Lama à l’institut tibétain de la Cité du Rondia. Mais si le monde entier saluera l’héroïsme avec lequel le collège communal, résistant aux pressions de l’ambassade de Chine, reçoit le chef spirituel, fallait-il pour autant ajouter de l’huile sur le feu ? L’échevin Joseph George y est allé, en tout cas, d’un bel impair diplomatique en déclarant, aux radios de la RTBF, que "Huy veut garder de bonnes relations tant avec la Chine qu’avec le Tibet" ! Cette mise à égalité, comme s’il s’agissait de deux Etats, a dû faire l’effet d’une bombe à Pékin où la presse officielle, sans doute, ne tardera pas à présenter les Fêtes septennales comme une contre-révolution culturelle.
Publié le 24-05-2012 à 04h15
Mercredi, dans les pages internationales de "La Libre", on a pu prendre connaissance de la détérioration des relations sino-hutoises à cause de la visite du Dalaï-Lama à l’institut tibétain de la Cité du Rondia. Mais si le monde entier saluera l’héroïsme avec lequel le collège communal, résistant aux pressions de l’ambassade de Chine, reçoit le chef spirituel, fallait-il pour autant ajouter de l’huile sur le feu ? L’échevin Joseph George y est allé, en tout cas, d’un bel impair diplomatique en déclarant, aux radios de la RTBF, que "Huy veut garder de bonnes relations tant avec la Chine qu’avec le Tibet" ! Cette mise à égalité, comme s’il s’agissait de deux Etats, a dû faire l’effet d’une bombe à Pékin où la presse officielle, sans doute, ne tardera pas à présenter les Fêtes septennales comme une contre-révolution culturelle.