L’empereur de Verviers
Il y en a qui tombent sur de mauvais journalistes, comme ceux qui viennent d’étriller le pauvre Johan Vande Lanotte sous le titre "L’empereur d’Ostende". Le maïeur de Verviers a plus de chance. L’ex-confrère qui lui consacre un opuscule, sorti mardi, lui laisse ainsi qu’à ses proches le soin de chanter ses louanges. Cela s’appelle "Claude Desama : un homme déterminé !" et on trouve en couverture ces vers qui prouvent qu’Emile Verhaeren eut la prémonition du petit père des peuples de la Vesdre : "Le passeur d’eau, les mains aux rames, "A contre flot, depuis longtemps, "Luttait, un roseau vert entre les dents." Après cela, l’auteur du panégyrique peut sans problème aller proposer ses services au président du Turkménistan. Mais quant à son sujet, nous pouvons imaginer à quel point sa modestie doit souffrir.
Publié le 25-05-2012 à 04h15
Il y en a qui tombent sur de mauvais journalistes, comme ceux qui viennent d’étriller le pauvre Johan Vande Lanotte sous le titre "L’empereur d’Ostende". Le maïeur de Verviers a plus de chance. L’ex-confrère qui lui consacre un opuscule, sorti mardi, lui laisse ainsi qu’à ses proches le soin de chanter ses louanges. Cela s’appelle "Claude Desama : un homme déterminé !" et on trouve en couverture ces vers qui prouvent qu’Emile Verhaeren eut la prémonition du petit père des peuples de la Vesdre : "Le passeur d’eau, les mains aux rames, "A contre flot, depuis longtemps, "Luttait, un roseau vert entre les dents." Après cela, l’auteur du panégyrique peut sans problème aller proposer ses services au président du Turkménistan. Mais quant à son sujet, nous pouvons imaginer à quel point sa modestie doit souffrir.