Jean-Marc Gilissen, grandeur et décadence ?
Il était devenu une figure médiatique après l’explosion de la rue Léopold en janvier 2010. Sa pédagogie, son calme, son professionnalisme devant un tel drame avaient séduit la population et les médias. Les journalistes brossaient de lui un portrait flatteur et soulignaient à quel point le lieutenant-colonel des pompiers de Liège était respecté et aimé de sa base. Pourtant, Jean-Marc Gilissen semble être actuellement au cœur de la tourmente. L’homme est en congé de maladie pour burn out depuis des mois. Et en son absence, les langues se délient. Des pompiers mais aussi des membres du conseil d’administration de l’intercommunale (IILE), qui ont tous souhaité garder l’anonymat, tiennent des propos très durs envers cette ex-superstar médiatique. Certaines affirmations sont invérifiables, d’autres tiennent plus de la diffamation ou de la désinformation que de la critique constructive. Quoi qu’il en soit, ils témoignent d’un malaise au sein de l’IILE. De l’avis de tous nos interlocuteurs, Jean-Marc Gilissen est un homme "sans charisme" , "totalement inféodé à la direction, "un pantin, parachuté au plus haut grade grâce à des appuis politiques et non pas en fonction de ses compétences", "un bureaucrate peu soucieux des revendications de la base qui ne le respecte pas". On évoque une fronde de l’état-major qui aurait signé, à la quasi-unanimité, une lettre exigeant sa démission. L’existence de cette lettre ne peut être prouvée mais un administrateur de l’IILE nous dit : "Si elle existe, je la signerais bien volontiers. Ce serait un soulagement de voir Jean-Marc Gilissen partir. Il peine à prendre des décisions et à s’y tenir". Nous avons contacté le lieutenant-colonel. Il se dit "étonné" de ces commentaires désobligeants. "Ce sont des rumeurs, des ragots, des jalousies et des méchancetés. Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Aucun membre du service ne m’a jamais émis le moindre reproche et je pense être à l’écoute du personnel. Je dois ma promotion à mon travail sur le terrain et à mes qualités. En dix ans de présence à l’IILE, le service a évolué de façon positive et je peux affirmer avoir une part active dans cette évolution." Jean-Marc Gilissen réfute tout lien avec des mandataires politiques et ajoute : "J’ai l’intention de revenir à mon poste quand j’irai mieux".
Publié le 09-06-2012 à 04h15
Il était devenu une figure médiatique après l’explosion de la rue Léopold en janvier 2010. Sa pédagogie, son calme, son professionnalisme devant un tel drame avaient séduit la population et les médias. Les journalistes brossaient de lui un portrait flatteur et soulignaient à quel point le lieutenant-colonel des pompiers de Liège était respecté et aimé de sa base. Pourtant, Jean-Marc Gilissen semble être actuellement au cœur de la tourmente. L’homme est en congé de maladie pour burn out depuis des mois. Et en son absence, les langues se délient. Des pompiers mais aussi des membres du conseil d’administration de l’intercommunale (IILE), qui ont tous souhaité garder l’anonymat, tiennent des propos très durs envers cette ex-superstar médiatique. Certaines affirmations sont invérifiables, d’autres tiennent plus de la diffamation ou de la désinformation que de la critique constructive. Quoi qu’il en soit, ils témoignent d’un malaise au sein de l’IILE. De l’avis de tous nos interlocuteurs, Jean-Marc Gilissen est un homme "sans charisme" , "totalement inféodé à la direction, "un pantin, parachuté au plus haut grade grâce à des appuis politiques et non pas en fonction de ses compétences", "un bureaucrate peu soucieux des revendications de la base qui ne le respecte pas". On évoque une fronde de l’état-major qui aurait signé, à la quasi-unanimité, une lettre exigeant sa démission. L’existence de cette lettre ne peut être prouvée mais un administrateur de l’IILE nous dit : "Si elle existe, je la signerais bien volontiers. Ce serait un soulagement de voir Jean-Marc Gilissen partir. Il peine à prendre des décisions et à s’y tenir". Nous avons contacté le lieutenant-colonel. Il se dit "étonné" de ces commentaires désobligeants. "Ce sont des rumeurs, des ragots, des jalousies et des méchancetés. Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Aucun membre du service ne m’a jamais émis le moindre reproche et je pense être à l’écoute du personnel. Je dois ma promotion à mon travail sur le terrain et à mes qualités. En dix ans de présence à l’IILE, le service a évolué de façon positive et je peux affirmer avoir une part active dans cette évolution." Jean-Marc Gilissen réfute tout lien avec des mandataires politiques et ajoute : "J’ai l’intention de revenir à mon poste quand j’irai mieux".