L’amont de Liège désormais épuré

Le bassin mosan se rapproche encore un peu plus d’un niveau d’épuration que l’on peut qualifier de bon. Après la station d’épuration d’Oupeye, entrée en fonction en 2007, c’était en effet au tour de celle de Sclessin d’être officiellement inaugurée. Et à en juger au nombre de politiques ayant fait le déplacement ce mardi, le moment était important. Le thème est porteur dirons-nous, surtout lors d’une année électorale. Ne boudons toutefois pas cette nouvelle installation car, en effet, une sérieuse étape est ici franchie pour la qualité des eaux liégeoises.

M.Be.

Le bassin mosan se rapproche encore un peu plus d’un niveau d’épuration que l’on peut qualifier de bon. Après la station d’épuration d’Oupeye, entrée en fonction en 2007, c’était en effet au tour de celle de Sclessin d’être officiellement inaugurée. Et à en juger au nombre de politiques ayant fait le déplacement ce mardi, le moment était important. Le thème est porteur dirons-nous, surtout lors d’une année électorale. Ne boudons toutefois pas cette nouvelle installation car, en effet, une sérieuse étape est ici franchie pour la qualité des eaux liégeoises.

"Cette station est la dernière grande station en équivalents habitants (plus de 100.000) à être inaugurée dans l’agglomération liégeoise", insistait le ministre wallon de l’Eau et de l’Environnement Philippe Henry (Ecolo), évoquant un travail réalisé sur le terrain depuis près de dix ans. "Mais il ne faut pas le cacher, nous sommes quand même en retard de quinze ans."

En l’occurrence, la station de Liège-Sclessin ne va pas chômer. En effet, ce sont au total 200.000 équivalents habitants qui sont concernés par cette nouvelle installation, qui est entrée en fonction à la fin du mois de mai.

"Ce ne sont pas les eaux de la Meuse que nous captons, mais bien les eaux qui arrivent dans la Meuse, précise Jean-Pierre Silan, de l’AIDE. Avant cette station dès lors, les eaux usées de cette zone n’étaient pas traitées". Même pas par la vaste station d’Oupeye, doit-on comprendre. Désormais, les eaux usées des quartiers liégeois de Sclessin et de Cointe sont ici récoltées tout comme celles de la ville de Seraing - "on passe sous la Meuse", précise Jean-Pierre Silan -, de Grâce-Hollogne, de Saint-Nicolas et d’une partie de Flémalle ces eaux qui, il y a quelques semaines encore, étaient directement évacuées dans la Meuse.

En quelques chiffres, précisons encore que la station a une capacité de plus de 40.000 m3 par jour et qu’elle complète donc le grand réseau de l’agglomération liégeoise avec les stations de Lantin (35.000 équivalents habitants), Embourg (27.500), Grosses Battes (59.000) et Liège-Oupeye (446.500).

L’investissement consenti ici est de près de 55 millions d’euros hors TVA et ce, sans compter le réseau d’égouttage.

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