Le modèle liégeois fait des petits
Nous avons une belle proposition" : le bourgmestre Frédéric Daerden y croyait, le nouveau règlement pour l’affichage électoral qui, a priori, n’avantage nullement les partis majoritaires (comme le PS à Herstal) devait amener une unanimité lors du vote au dernier Conseil communal. Mais c’était sans compter sur les deux voix du PTB qui a préféré voter contre.
Publié le 14-06-2012 à 04h15
Nous avons une belle proposition" : le bourgmestre Frédéric Daerden y croyait, le nouveau règlement pour l’affichage électoral qui, a priori, n’avantage nullement les partis majoritaires (comme le PS à Herstal) devait amener une unanimité lors du vote au dernier Conseil communal. Mais c’était sans compter sur les deux voix du PTB qui a préféré voter contre.
Un vote notamment justifié par le fait qu’avant la date officielle de la campagne (lorsque les numéros des partis sont octroyés), rien n’est interdit en terme de collage à Herstal.
Dans les faits, cependant, le MR et Écolo, également dans l’opposition, ont quant à eux souligné le caractère plus démocratique du règlement. Comme à Liège, en effet, et ce afin d’éviter les collages abusifs, les surcollages sur les "têtes" des autres partis ou encore un gaspillage de papier, des dispositions strictes furent prises.
"Nous proposons un espace équivalent pour les candidats de toutes les listes, a indiqué Frédéric Daerden. Avec un espace pour les candidats à la Ville et un autre pour les candidats à la Province". Une différence avec Liège : ce sont les militants qui se chargeront du collage et non des travailleurs de la Ville.
Chacun trouve la parade lors de la période préélectorale pour afficher sous les yeux du grand public le visage de son favori. Ainsi, quelques dispositions supplémentaires ont été prises. Il sera également interdit, à Herstal, de coller n’importe où. "Ca va être très concentré, très localisé, a précisé le bourgmestre PS. Et celui qui ne respectera pas ce règlement sera sanctionné".
Précisons encore ici que si le colleur n’est pas identifié, la responsabilité incombera à la personne dont le visage a été placardé illégalement.
Enfin, en ce qui concerne les dispositifs mobiles qui fleurissent généralement avec des couleurs évidentes en termes d’appartenance politique, ils seront également interdits. Précision à cet égard : il s’agit de remorques publicitaires qui seraient désolidarisées du véhicule tracteur ou encore des camionnettes placardées et "abandonnées" à un carrefour.
Ne sont toutefois pas visés des véhicules qui arborent du matériel électoral et qui circulent ou qui seraient momentanément immobilisés. Soit une porte ouverte aux fanas du collage