Mottard pas sur la même longueur d’ ondes que Firket

"Liège monte, mais pas assez", titrait récemment la "Gazette" (voir notre édition du 26 avril), eu égard aux chiffres de fréquentation présentés par l’échevin du Tourisme Michel Firket (CDH). À cette occasion, s’il se satisfaisait de chiffres globaux en augmentation pour l’année 2011, ce dernier concédait également qu’il existe une marge de progression dans la fréquentation de sites tels le Grand Curtius. Cette présentation, où il fut aussi question du secteur hôtelier et d’attractions touristiques hors Liège-Ville, est d’une certaine manière confirmée par celle faite par le député provincial Paul-Émile Mottard (PS), ce dernier préférant une vision plus large. Mais si, tout comme son alter ego à la Ville, le député Mottard insiste sur les nombreux atouts liégeois, il évoque par contre un souci au niveau de la structuration des points d’accueil touristiques.

B.B.

Publié le 14-06-2012 à 04h15

"Liège monte, mais pas assez", titrait récemment la "Gazette" (voir notre édition du 26 avril), eu égard aux chiffres de fréquentation présentés par l’échevin du Tourisme Michel Firket (CDH). À cette occasion, s’il se satisfaisait de chiffres globaux en augmentation pour l’année 2011, ce dernier concédait également qu’il existe une marge de progression dans la fréquentation de sites tels le Grand Curtius. Cette présentation, où il fut aussi question du secteur hôtelier et d’attractions touristiques hors Liège-Ville, est d’une certaine manière confirmée par celle faite par le député provincial Paul-Émile Mottard (PS), ce dernier préférant une vision plus large. Mais si, tout comme son alter ego à la Ville, le député Mottard insiste sur les nombreux atouts liégeois, il évoque par contre un souci au niveau de la structuration des points d’accueil touristiques.

"Ce n’est pas faute d’avoir tenté de rationaliser les outils mais force est de constater qu’un manque de volonté politique existe au niveau de la Ville", estime Paul-Émile Mottard, qui fait référence, a contrario, à l’engagement de la Province en termes de visibilité. "S’il existe désormais un bureau d’accueil à la gare des Guillemins, c’est essentiellement à la Province qu’on le doit", lance-t-il notamment, insistant sur le fait qu’une meilleure structuration doit être à l’agenda de la prochaine législature. Car Maison et Office du tourisme cohabitent d’une manière pas toujours harmonieuse