Epinglé

Parent pauvre. Ainsi qu’évoqué ci-dessus, la séance budgétaire de lundi soir était notamment consacrée à un conseil commun Ville-CPAS. Que retenir de cette réunion commune ? Assurément, et c’est d’ailleurs ce que met en évidence le président du CPAS Claude Emonts (PS), que l’heure est désormais plus que jamais à la réalisation d’économies d’échelle entre les deux institutions. Sans aller jusqu’à une fusion qui n’est pas à l’ordre du jour, l’idée est de mettre en œuvre des synergies, et ce à différents niveaux. C’est ainsi qu’outre un rapprochement géographique des deux entités, on évoque un renforcement des liens entre le CPAS et ses partenaires ainsi que des marchés publics communs en matière de téléphonie, d’informatique, de communication

Du côté de l’opposition Ecolo, si on s’est réjoui de la tenue d’un conseil commun, on déplore "une présentation de forme où ne se sont exprimés ni l’échevin des Affaires sociales ni le bourgmestre". Et au sujet des synergies, Ecolo épingle "un peu de gestion, pas trop d’argent et un minimum de politique". Or tant selon la conseillère CPAS Caroline Saal que le conseiller communal Guy Krettels, une réponse politique est possible. Et ces derniers d’émettre plusieurs propositions, dont la réalisation d’un plan pluriannuel de vente de l’important patrimoine immobilier du CPAS hors Liège-Ville. Ce qui est également dénoncé, tant d’ailleurs par Ecolo que par le PTB, c’est "le blocage" de la dotation communale au CPAS, ce qui est selon l’opposition de gauche "révélateur d’une politique plus sécuritaire que sociale". Ce n’est évidemment pas l’avis du MR, lequel a toutefois également décidé de voter contre le budget 2013 du CPAS. Les raisons invoquées ont trait essentiellement aux craintes concernant l’avenir du personnel du CPAS ainsi qu’à la diminution des moyens alloués à l’aide familiale et au maintien à domicile. B.B.