Colas, entreprise liégeoise en forme, espère toujours le tram
Publié le 13-07-2018 à 10h49 - Mis à jour le 13-07-2018 à 10h50
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Liège enregistre un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros en 2017 et engage 37 personnes en plus.C’est ce mercredi 11 juillet que l’attribution du marché du futur tram liégeois devait être actée. Mais voilà, celle-ci a été reportée au mois de septembre, au plus tôt, car le nouveau conseil d’administration de l’Opérateur de transports de Wallonie (OTW) n’est pas prêt. La mise en service du tram reste prévue pour 2022, le début des travaux étant programmé pour 2019. Deux consortiums restent en lice pour l’attribution du marché : Alstom (avec Bam) et l’espagnol Caf (avec Colas et Dif).
Si ce dernier remporte le marché, c’est la société liégeoise Colas Liège (liée au groupe mondial Colas) qui sera chargée des travaux de génie civil sur cette ligne de 11,6 km qui reliera Sclessin et Coronmeuse : entretien de voirie, rail, infrastructure… Des travaux qui devraient s’échelonner "sur trois années" comme l’explique le directeur Pierre Morrier. "Pour nous, c’est une grande mission, on a envie de la gagner. On va attendre la décision, c’est un dossier qui a déjà pris son temps, on ne va pas s’inquiéter là-dessus." Si Caf remporte le marché, l’entreprise liégeoise devrait voir doubler son activité. "Participer à un projet exceptionnel de cette taille-là avec cette complexité serait également profitable en termes d’image de marque pour la société." Mais, "toute notre activité n’est pas axée sur un seul projet, donc si on ne gagne pas, ce n’est pas la fin du monde", poursuit-il.
Après la réfection de la piste principale de Liege Airport en 2005, "nous sommes en train de refaire la piste secondaire dans son entièreté", précise le directeur.
Colas Liège réalise par ailleurs les chantiers sur les autoroutes E411 (Namur) et E25 (Werbomont). "Des chantiers de grande envergure comme des petits chantiers de rue", tant pour le secteur public que privé. L’entreprise, spécialisée dans la construction et l’entretien des routes, s’attaque aussi à des infrastructures telles que des parkings ou ponts et œuvre en provinces de Liège, Namur, Brabant wallon ou Luxembourg.
Tram ou pas, la société liégeoise poursuit sa croissance avec 37 engagements supplémentaires (220 collaborateurs en tout) et un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros en 2017. Celui-ci devrait atteindre 60 millions en 2018.