Les Francofolies de Spa misent sur le covoiturage
Une façon de réduire l’empreinte CO2 du festival et assurer un retour en toute sécurité aux festivaliers.
Publié le 19-07-2018 à 08h56 - Mis à jour le 19-07-2018 à 08h57
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Spa prend petit à petit des airs de Francos… Le centre-ville sera chamboulé dans les prochaines heures d’autant que cette année, le village Francofous s’agrandit et englobe la place Royale où se situera désormais la scène Pierre Rapsat. Vous l’aurez compris, la place de l’Hôtel de ville, qui a vécu 24 ans de concert, est délaissée et retrouvera sa vocation première, celle de parking. Vous l’aurez compris aussi, la mobilité au sein même de la ville en sera facilitée. La rue du Marché pourra être réempruntée, ce qui oxygénera la circulation, laquelle sera toujours interdite rue Royale où le piétonnier sera maintenu.
Un label Green&Responsible
"Nous gardons cependant tous les dispositifs existants à savoir les navettes depuis Balmoral, l’avenue Reine Astrid et la route industrielle, la rue de la Sauvenière ou encore du Lac de Warfaaz. On propose aussi des voitures partagées et des navettes gratuites du Tec au départ de Liège et Verviers", dit Charles Gardier, co-directeur des Francos. Un rappel qui n’est pas anodin puisque l’empreinte CO2 la plus importante laissée par le Festival est liée aux transports. "Cela représente 90 % (800 T) de la consommation totale de CO2. Elle est payée par les festivaliers au travers de l’achat du ticket. Avec cet argent, les organisateurs achètent des arbres qu’ils replantent à Madagascar", explique Joseph Smitz, un des certificateurs Green&Responsible Event, label obtenu depuis six ans par le Festival. Et d’insister sur le covoiturage pour limiter cette empreinte carbone tout en assurant un back safe. Car Spa va grouiller durant quatre jours et quatre nuits.
En plus des festivaliers, il y a celles et ceux - "entre 50 000 et 100 000 selon les années", assure Charles Gardier - qui viendront juste pour l’ambiance et la fête. Pour boire un verre ou pour manger un bout. Et dans le piétonnier, on a vite saisi l’opportunité… "Absence de grande scène dit moins de flux mais plus de calme, et donc on proposera à la carte durant les Francos un nouveau plat en rapport avec un artiste présent à l’affiche", dit Christian Lejeune (Le Bacchus) qui proposera, lui, des Ravioles Vianney. Avec concerts gratuits en prime.