Le niveau du lac de la Gileppe n’est pas au plus bas
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Publié le 08-08-2018 à 10h42 - Mis à jour le 08-08-2018 à 10h43
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Il ne faut donc pas craindre pour l’alimentation en eau de la région verviétoise.La Gileppe, c’est ce barrage mythique inauguré en 1878 par le roi Léopold II en personne. Mais c’est aussi et surtout cet important bassin de retenue des eaux qui, une fois traitées, alimentent une importante partie de la population de la province de Liège, en région verviétoise majoritairement.
Un constat a priori alarmant
Or ces derniers jours, de nombreux observateurs ont fait ce constat a priori alarmant : le niveau du lac de la Gileppe semble être au plus bas. La question est dès lors : faut-il craindre pour notre alimentation en eau ? La réponse de la Société wallonne des Eaux (SWDE) est limpide : non !
Ainsi donc, comme le précise Benoît Moulin, porte-parole de la SWDE, "il n’y a à ce stade aucune indication qui nous oblige à arrêter le captage pour l’eau potable". Et pour cause, le niveau du lac serait même supérieur à celui de l’an dernier, à cette époque.
La réserve disponible serait à la moitié de la capacité du lac et les captages n’ont pas été forcément plus importants ces dernières semaines. On annonçait par ailleurs dès ce mardi une série de précipitations, le seuil critique semble donc être dépassé.
Plusieurs facteurs explicatifs
Comment expliquer toutefois cette diminution du niveau de l’eau du lac de la Gileppe ? Pas donc par des captages plus importants mais bien par d’autres facteurs.
À savoir en l’espèce l’alimentation du lac tout d’abord (rivière de la Gileppe et ruisseau du Louba) qui a logiquement diminué en cette période de sécheresse prolongée mais aussi et surtout la régulation du débit de la Vesdre, en période d’étiage. Tous ces facteurs cumulés expliquent le niveau observé et les inquiétudes soulevées…
Rassurons dès lors les observateurs, il n’y aurait pas de risque pour les personnes "raccordées" au lac de la Gileppe ni même au lac d’Eupen. Cumulées, ces deux "sources" fournissent en effet en eau la majeure partie de la population de l’arrondissement de Verviers, jusqu’aux abords de l’agglomération liégeoise.
Sans compter sur ce raccordement avec les eaux de la Cile à Hollogne, destiné à diminuer le taux de nitrate des eaux en provenance de Hesbaye.Marc Bechet