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Waremme L’élu libéral explique dans une lettre ouverte les raisons de son retrait de la vie politique active. Je ne me représente pas aux élections communales à Waremme mais j’ai une envie profonde de m’exprimer librement sur l’évolution de la gestion de la société à partir de mon vécu." Tel est en substance le message adressé par Edouard (Eddy) Strauven, conseiller communal sortant du groupe d’opposition Waremme Ensemble (lequel a éclaté depuis lors et se présentera en octobre sous la bannière Pour Waremme).
Se définissant comme un militant libéral social-démocrate, Eddy Strauven a pris la décision de se retirer de la vie politique active. Et ce, après plusieurs mandats d’investissement dans cette dernière, l’ultime en date ayant débuté il y a près de cinq ans. Soit une époque où il avait succédé au conseiller communal démissionnaire Fattah El Hani.
Des réflexions d’ordre général
Depuis lors, les choses ont fortement évolué au niveau politique à Waremme et le prochain scrutin verra le PS, qui est plus que jamais en majorité, aux prises avec Pour Waremme mais aussi avec Waremme Alternative. Loin du principal intéressé, domicilié au sein du village de Lantremange, la volonté de verser dans la polémique. En effet, les réflexions de cet agronome de formation, ayant enseigné l’agriculture tout en restant actif au sein de l’exploitation familiale, sont d’ordre plus général.
Ainsi donc, Eddy Strauven livre son ressenti, celui d’une époque désormais révolue où la convivialité régnait dans les villages et où les circuits courts allaient de soi. "Le petit monde rural n’aurait-il plus sa place ?", s’interroge-t-il ainsi, lui qui fut actif en cabinet ministériel ainsi que dans la chambre provinciale d’agriculture.
Déplorant une mondialisation aveugle, guidée avant tout par la finance, Eddy Strauven en appelle à un retour tant à la terre qu’à la proximité. Et ce, précisément à l’heure du capitalisme débridé et de la libre concurrence. "Le lobby financier devient le maître exclusif du monde politique", constate-t-il encore, disant espérer que le bon sens soit davantage au rendez-vous à l’avenir. Au rayon plus local, il insiste sur l’importance à accorder à l’encadrement des aînés dont il fait partie ainsi qu’à une police voulue humaine et de proximité.
Bruno Boutsen