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Les astreintes en cas de blocage de l’entrée sont notamment passées à 2 500 euros.Astreintes qui passent de 500 à 2 500 euros pour ceux qui entravent l’entrée de l’entreprise… La tension était à son comble ce mercredi matin dans le zoning des Hauts-Sarts, et plus précisément devant l’entreprise Mecamold, fabricant de moules pour pneumatiques. Depuis plusieurs semaines en effet, le conflit fait rage entre la direction et les travailleurs alors que Bridgestone avait annoncé la vente de l’entreprise à Keravalon. Dans la foulée, on apprenait en effet que l’objectif était bien de passer de 139 à une septantaine d’emplois.
Après quelques grèves et un blocage de l’entreprise par les travailleurs (qui empêchaient la direction de pénétrer) au début de l’été, une astreinte de 500 euros par personne entravant le passage avait été décrétée début juillet, pour un mois…
A la fin de cette période, le bras de fer a repris. Les travailleurs, "qui ne lâcheront pas", nous confiait ce mercredi Gerard Rutilo, délégué FGTB, ont en effet décidé de maintenir la pression, en bloquant l’entrée à la direction notamment, "même si nous continuons de travailler", précise le syndicaliste. Conséquence : une astreinte quintuplée, et un huissier sur place.
"C’est plus qu’un simple coup de pression", commentait, amer, Antonio Fanara, permanent FGTB, ce mercredi matin. "C’est montrer que toute résistance sera cassée dans l’œuf."
Gérard Rutilo le précisait encore toutefois, "on ne lâchera pas, cette situation n’est pas justifiable. Ils ont décidé de créer une coquille vide dans laquelle ils ont placé toutes les actions, 54 personnes sont mises à la porte et il y a 16 malades dont on ne connaît même pas le sort".
La musculation continue donc chez Mecamold et chacun lutte avec ses armes. Ce mercredi, la pression a changé de camp. Reprise des négociations prévue à la rentrée, le 4 septembre précisément.