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Politique Rencontre avec son nouveau bourgmestre Dominique Servais.Une fois n’est pas coutume, période de fêtes de fin d’année oblige, nous poursuivons notre série consacrée aux portraits des nouveaux bourgmestres. Avec celui qui préside désormais aux destinées de la petite commune de Geer, à savoir Dominique Servais. Geer où la tension n’était pas vraiment à son comble lors du dernier scrutin électoral. En effet, à l’issue de celui-ci et comme ce fut le cas tant en 2006 qu’en 2012, c’est une fois encore la liste Intérêts communaux qui a performé, totalisant près de trois quarts des suffrages exprimés. Et ce devant l’unique liste d’opposition Geerons Ensemble, laquelle n’a quant à elle obtenu que trois des treize sièges à pourvoir au sein du Conseil communal.
À la tête des IC pour la première fois, et ce à l’heure du retrait politique du bourgmestre sortant Michel Dombret, on retrouve l’ancien Premier échevin Dominique Servais. Âgé de 50 ans, marié et père de deux enfants, il est Geerois depuis 25 ans après avoir été Berlozien. Au niveau professionnel, après avoir travaillé pour un patron, cet ingénieur industriel de formation a cofondé la société Sedab en 1999. Le nom de cette dernière renvoyant tant à son patronyme qu’à celui du fils d’un ancien bourgmestre de la commune de Geer. Pour Dominique Servais, actif depuis plusieurs législatures au niveau politique, c’est un peu commune-boulot-maison, puisque comme il l’indique "mon activité journalière est concentrée dans un rayon de 500 mètres".
Bourgmestre et entrepreneur, un avantage
Loin de considérer sa casquette d’entrepreneur en construction et de promoteur immobilier avec celle de bourgmestre comme un mélange des genres, il voit dans cette situation un avantage. Et ce tant en termes de déplacements réduits que de qualité de vie ou encore de disponibilité pour son mandat communal. "Je débute en général mes journées à 6h30 et je suis présent tous les jours ou quasi à la commune", souligne le maïeur geerois, lequel fait également référence aux réunions de plus en plus nombreuses. S’il affirme mettre un point d’honneur à ne pas travailler pour la commune en tant qu’entrepreneur, Dominique Servais voit cette dernière comme "une entreprise publique au service des citoyens".
Et d’estimer que ses connaissances techniques ainsi que ses relations professionnelles peuvent l’aider dans sa tâche qu’il entend accomplir dans la continuité de son prédécesseur. "Il est nécessaire d’avoir une vision à long terme car on ne peut pas gérer une commune comme Geer sans cela". Le nouveau bourgmestre entend également accorder une importance particulière aux relations publiques car "il faut vendre la commune de Geer". Outre ces aspects, une gestion voulue en bon père de famille, dans la foulée de celle pratiquée selon lui depuis 1975 et la prise du pouvoir par les IC, ainsi qu’une importance accordée aux collaborations tous azimuts (avec la Spi pour le zoning, avec Resa, etc.) sont mises en avant. À noter encore que la continuité est aussi de mise concernant le budget 2019 et le collège où son "ami" Didier Lerusse, avec qui il était en compétition sur la liste à tendance MR et CDH, est quant à lui Premier échevin.
Bruno Boutsen