HEPL : la nouvelle directrice-présidente est connue
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Publié le 09-02-2019 à 15h23 - Mis à jour le 09-02-2019 à 15h24
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Province Annick Lapierre succède à Toni Bastianelli à la tête de la Haute École et un recours a été déposé.Comme annoncé dès mardi dans nos colonnes, ce 4 février était jour d’élection interne au sein de la Haute École de la Province de Liège (HEPL) dont les membres du personnel étaient appelés à élire le successeur de Toni Bastianelli. Lequel exerçait depuis dix ans la direction-présidence de cette institution qui pèse environ 9 000 étudiants et 700 professeurs. Fait assez rare pour être souligné : sa succession n’était briguée que par une seule candidate, à savoir en l’espèce Annick Lapierre, actuelle directice de la catégorie pédagogique de la HEPL. Une candidate qui, si elle était soutenue tant par l’administration que par la députation, ne faisait pas forcément l’unanimité.
Deux sons de cloche
Ainsi donc, plusieurs témoignages dont l’un que nous avons recueilli sous couvert de l’anonymat évoquait une série de pratiques jugées problématiques dans son chef. À cet égard, comme évoqué par nos soins, il était notamment question d’un rapport du SPMT, soit la médecine du travail, lequel mettait en évidence "une relation conflictuelle" entre les deux intéressés dont un chargé de cours de la catégorie pédagogique ainsi qu’"une situation de mal-être". À noter tout de même et pour être complet qu’un autre son de cloche faisait quant à lui état de son professionnalisme dans la manière de gérer ladite catégorie et de son courage de se présenter à l’élection de la direction-présidence de la HEPL.
Cette dernière, la procédure s’étant visiblement déroulée de manière optimale, a donc bien eu lieu mardi comme prévu. Et il en ressort que sur les 445 votes valables enregistrés par la commission électorale créée pour ce faire, Annick Lapierre totalise 401 suffrages. De quoi sans nul doute la réjouir même si d’aucuns relèvent le fait qu’un tiers des enseignants n’ont pas voté. "Elle est élue… par défaut", estime ainsi l’un des opposants à la nouvelle directrice-présidente de la HEPL.
À noter également qu’alors que l’introduction d’une plainte éventuelle relative au déroulement et à l’organisation de l’élection était soumise à un délai de trois jours ouvrables suivant la publication des résultats, un recours a été déposé in extremis auprès de la commission électorale. À charge pour celle-ci de se prononcer sur sa recevabilité alors que selon nos informations, il vise tant la procédure à une seule candidate que l’aspect éthique relatif à ces agissements passés et supposés. Il reviendra ensuite au conseil provincial de procéder à sa désignation officielle.
Bruno Boutsen