Luc Delvaux: "proximité et disponibilité pour Sprimont, comme dans mon travail"
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Publié le 11-02-2019 à 17h39 - Mis à jour le 11-02-2019 à 17h40
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Comme son prédécesseur, il est vétérinaire et il ne compte pas ses heures.
Luc Delvaux, nouveau bourgmestre en titre de Sprimont, aura 50 ans le 17 février prochain. Et sans un petit coup de pouce du destin, il n’occuperait pas ce poste. Un coup de pouce nommé Claude Ancion, ancien député et bourgmestre libéral de Sprimont. Dans sa vie professionnelle comme dans sa carrière politique en effet, il fut son mentor. Une rencontre due au hasard mais un parcours commun qui témoigne d’une vision de la gestion communale partagée avec l’ancien mayeur. Aujourd’hui, Luc Delvaux entame sa troisième année en tant que bourgmestre, après avoir été réélu avec plus de 1 600 voix de préférence en octobre dernier…
"Je suis sorti de l’université en 1993", se souvient-il, "et assez vite, j’ai travaillé avec Claude en tant que vétérinaire. À l’époque, il était déjà échevin. Il est ensuite devenu bourgmestre en 95 et député en 99".
Luc Delvaux, lui, ne nourrissait aucune ambition politique à l’époque. "Dès mes 6 ans par contre, j’ai su que je voulais être vétérinaire." Une vocation tombée du ciel, nous confie-t-il. Une vingtaine d’années après cette "révélation", il devenait donc vétérinaire, prouvant au passage qu’il n’est pas homme à lâcher une idée en chemin.
"Mais au niveau politique, c’est vraiment par le biais de Claude Ancion que je m’y suis intéressé", poursuit Luc Delvaux. Il l’ignorait en effet mais être associé au bourgmestre en tant que vétérinaire signifiait, de facto, une immersion dans le microcosme sprimontois…. Originaire de Vinalmont, Luc Delvaux a bien sûr dû apprendre à découvrir Sprimont, "ce qui fut assez naturel avec mon métier qui nous donne une connaissance géographique et une vision assez complète. Nous ne parlions pas vraiment de politique mais, souvent, je transmettais des messages pour lui". Et Luc Delvaux de s’intéresser dès lors aux problèmes rencontrés par ses interlocuteurs. Le pied fut mis à l’étrier…
Il faudra toutefois quelques années avant qu’il ne franchisse le pas des élections ; la première fut en 2012 et, comme le prouve son score réalisé à l’époque - plus de 800 voix, soit le 2e score de sa liste derrière Claude Ancion et le 3e score tous partis confondus -, sa disponibilité avait déjà marqué les esprits.
Déterminé
Pas de figuration pour Luc Delvaux : dès octobre 2012, il devenait donc échevin de l’Urbanisme. Une tâche qu’il a assumée, dès le départ, avec son caractère passionné et jusqu’au-boutiste. "Je suis parti, à la Tousssaint, en vacances avec le Cwatupe", se souvient-il. "Car j’ai cette volonté de maîtriser les matières que je traite." Depuis 2017, il a donc franchi un échelon en succédant à Claude Anction, et ce sans aucun regret, Luc Delvaux étant plutôt bien assis dans la fonction : "En effet, cela nécessite de la proximité et de la disponibilité. C’est exactement comme mon métier de vétérinaire."
Pour Sprimont, "sa" commune, il regorge d’idées et prépare déjà de nombreux projets, durables, urbanistiques, citoyens. Il nous parle de mobilité, d’éoliennes, de voiries et d’égouttage ou encore de finalisation du Ravel et de logements publics. Une volonté commune dans tous ces dossiers : "améliorer le cadre et la qualité de vie des Sprimontois".
Entre son activité de vétérinaire et son mandat, on comprendra aisément que Luc Delvaux n’a plus trop de temps libre. Pragmatique et positif, il n’en reste pas moins bon vivant. "Dès que j’ai le temps, je reviens à mes premiers amours, comme le sport", nous confie-t-il, lui qui a pratiqué le football mais aussi le ping-pong. "Et depuis peu, je me suis mis au paddle." Durant ses rares moments libres, il aime aussi "manger dans un bon resto, sur ma commune bien sûr, après une balade ou une partie sportive à Sprimont". Une commune où le mariage forêt-campagne ne le lassera jamais, insiste-t-il.