Les jeunes compagnies sur le devant de la scène
Publié le 01-03-2019 à 10h27
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Le festival Emulation revient pour une huitième édition du 19 au 24 mars prochain.Créé en 2005, le festival Emulation est une fenêtre ouverte sur la création et les artistes fraîchement diplômés des Écoles de théâtre et conservatoires belges francophones. Organisé tous les deux ans, en alternance avec le festival Pays de danses, ce rendez-vous se veut ouvert à tous publics. Depuis sa création, il a déjà contribué à mettre en lumière des projets comme Oxygène (Galin Stoev, 2005), Anticlimax (Selma Alaoui, 2008) ou Blackbird (Jérôme de Falloise, 2013).
"Avec ce festival, notre volonté était d’avoir, sur un temps court, plusieurs compagnies sur plus de thématiques différentes, de sorte à avoir un état des lieux de ce qui se fait au niveau de la jeune génération", explique Serge Rangoni, directeur général du Théâtre de Liège. Cette huitième édition aura lieu du 19 au 24 mars prochain dans "différents espaces qui correspondent aux formes artistiques proposées", et sera complétée par des "afters".
Sept spectacles ont été retenus parmi 60 projets déposés. "Dans notre sélection, notre volonté était d’avoir une ouverture sur l’ensemble des milieux professionnels et formes de théâtre. On a de l’écriture collective, des installations, des performances, du théâtre d’objet…"
Sept spectacles sélectionnés
Il sera ainsi possible de découvrir Ashes to Ashes (La Courte Échelle), un projet porté par Simon Wauters qui met en scène au travers d’un théâtre d’objet le récit poignant de Zalmen Gradowski, déporté à 31 ans à Auschwitz-Birkenau et enrôlé de force dans les sonderkommandos avant d’être assassiné.
Sont aussi à voir : Char d’assaut (Théâtre de Liège) par Simon Thomas ; Imprononçable (le Corridor) de Lorette Moreau ; Parc (Théâtre de Liège) du collectif La Station ; Quelques rêves oubliés (Théâtre de Liège) par Camille Panza ; Si c’était un spectacle (La Halte) de Birsen Gülsu qui porte à la scène le conflit en Bosnie-Herzégovine qui a marqué son enfance ; et We Should be dancing d’Emilienne Flagothier (La Cité Miroir). À l’issue du festival le prix Emulation (5 000 euros) sera remis par un jury professionnel et le prix Jeunes (2 500 euros) par des étudiants de la région liégeoise.