Les nouvelles bodycams de la police liégeoise font l’unanimité !

Sécurité Mais la question de la mise en marche reste problématique

Les nouvelles bodycams de la police liégeoise font l’unanimité !
©TONNEAU

Un outil qui doit permettre à la police de rétablir une vérité trop souvent falsifiée et qui permettra aussi à la police de jouer "à armes égales" avec des citoyens parfois mal intentionnés… Pour Willy Demeyer, chef de la police locale et bourgmestre de Liège, les caméras de type bodycam, que vient d’acquérir la police liégeoise, sont un outil essentiel pour une police moderne et objective. Surtout : "une arme contre les fausses accusations".

Depuis une quinzaine de jours en effet, 56 caméras du genre sont portées chaque jour par des policiers en opération. Légères et discrètes, celles-ci peuvent être activées par des policiers qui jugent que la situation le nécessite. Toujours, les personnes filmées doivent être prévenues… l’outil vise bien à objectiver toute intervention mais se veut aussi préventif.

Conscient du caractère sensible de la thématique, le bourgmestre de Liège a présenté ce lundi soir au conseil communal le dossier… Et contrairement aux caméras fixes posées depuis plusieurs années dans certaines rues de Liège, le procédé des bodycams fait bien l’unanimité, même si des réserves sont émises.

De Vert Ardent au CDH en passant par Vega, Défi et le PTB, l’ensemble des partis d’opposition ont en effet souligné le caractère utile de ces caméras pour les policiers, souvent cible de fausses informations sur leurs interventions. Néanmoins, un détail interpelle… l’allumage.

Parmi les conditions d’utilisation des bodycams en effet, le policier est tenu, lorsque la situation le nécessite, d’allumer sa caméra et de l’annoncer aux personnes ciblées. C’est précisément ce moment "subjectif" qui pose question, qui met à mal l’objectivité de la séance filmée estime la chef de groupe Vert Ardent, Caroline Saal.

Autre détail problématique, à l’allumage toujours : la capacité du policier à lancer la caméra, en pleine intervention, est jugée incertaine par plusieurs conseillers… quid en effet si le policier en intervention n’y parvient pas ? D’où l’idée d’utiliser la caméra de manière systématique, à chaque intervention. L’option devra être débattue.

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