Un hamburger de compétition

Ici, pas de pseudo-viande agglomérée industriellement, coincée entre le gras qui dégouline des oignons et celui de la rasade de sauce sensée donner du goût.

La viande de Lionel est un haché bœuf/porc préparé chaque jour par la boucherie Bourgeau de Gesves et par Valfrais, le petit pain à l’ancienne est cuit sur pierre à la boulangerie Nélis et les légumes proviennent de La Gaillarde. Le tout cuit à la plancha sans adjonction de graisse. Des produits de qualité, c’est ce que cet Assessois propose à ses clients depuis presque deux ans.

C’est nouveau, c’est tendance et c’est donc de la "street food", à l’inverse de la "junk food" à laquelle on associe généralement le hamburger. A tel point qu’il est recommandé par de grands chefs étoilés.

Depuis ses débuts et le coup de pouce de la Région wallonne qui trouvait son projet viable, Lionel a changé de camionnette, a besoin de l’aide d’une intérimaire et envisage encore d’acheter du matériel pour agrandir. Car son entreprise marche de plus en plus fort. Pourtant, rien ne prédisposait Lionel à entrer dans l’horeca. " J’étais caméraman pour MaTélé et j’animais des soirées lorsque j’ai eu l’occasion d’acheter une caravane. Comme je suis un grand fan de hamburgers, je me suis lancé dans l’aventure et c’est devenu mon job principal ; je viens d’ailleurs d’arrêter ma collaboration avec Canal C : je n’ai plus le temps de faire autre chose."

A Gesves le mardi, Assesse le mercredi, Ciney le vendredi et lors d’événements précis, il vend ses goûteuses spécialités entre 3 et 6 €. " Ceux qui marchent bien, c’est le Little Italy (mozza, parme, roquette, parmesan, tomate séchée) et My Biquette (chèvre, miel, bacon). Je n’en suis pas encore lassé puisque j’en mange un ou deux quotidiennement. Il faut croire qu’ils ne sont pas trop gras puisque je ne prends pas de poids. Enfin si : deux kilos, mais c’est surtout dû à la bière ! " Quand le verra-t-on à Namur ? "Quand j’aurai reçu l’autorisation de la ville "