Namur ne veut pas perdre le Nord
Et Namur (re)prend vie ! : un immense chantier dans le haut de la ville.
Publié le 10-03-2014 à 17h08 - Mis à jour le 11-03-2014 à 07h45
:focal(381x198:391x188)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/KLD4GIHK4VF6LBC46KOOLDO3WE.jpg)
La ville de Namur a présenté, suite à une grande étude du réaménagement des espaces publics (NdlR, coût de l’étude : 133 000 €) réalisée par Skope, le plan d’action établi pour les différents chantiers en projet dans le haut de la ville. "Un projet global de la plus haute importance pour le développement de notre ville pour les dix années qui s’amorcent" , a expliqué le bourgmestre Maxime Prévot (cdH). "L’objectif est de reconfigurer tout le Nord de la corbeille et de permettre à notre ville de redéployer ses ailes."
Plusieurs grands projets sont menés en collaboration avec les partenaires publics (SNCB, TEC, Wallonie,…) pour que les différents quartiers du haut de la ville n’aient plus rien à envier à ceux du bas. "Une opération d’une grande envergure car il s’agit d’une requalification urbaine inédite. Ces projets portent bien au-delà des délais électoraux puisque certains se poursuivront au cours de la prochaine législature. Le plus important étant de les mener à bien afin d’inscrire Namur dans une dynamique qui porte sur l’avenir."
Arnaud Gavroy (Ecolo), échevin en charge de l’aménagement du territoire, a également souligné l’importance de ces travaux. "Ces 30 dernières années, Namur a beaucoup investi sur le pôle Sud de la corbeille, il est temps de s’occuper du Nord. Pour chaque projet, nous miserons sur une stratégie végétale avec le renforcement des espaces verts puisque 300 nouveaux arbres seront plantés, une stratégie minérale, une stratégie mobilier (qualité et esthétique des mobiliers urbains) et une stratégie éclairage."
Tous ces chantiers , détaillés ci-dessous, représentent un coût total estimé aux alentours des 75000000 € dont 60000000 sont à charge de la Région wallonne. Le reste pour la ville et le secteur privé.
Des perturbations
Qui dit travaux dit bien sûr perturbations au niveau de la mobilité et celles-ci risquent d’être très importantes. "C’est inévitable, mais on veillera à trouver les meilleures solutions temporaires. Ce ne sera pas facile, mais on jouera la transparence et on misera sur une bonne communication", a confié Luc Gennart (MR), échevin des voiries.