Des réflexions pour limiter les nuisances
Une charte a été présentée par les comités de quartier au bourgmestre.
Publié le 04-04-2014 à 18h23 - Mis à jour le 05-04-2014 à 10h00
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Une charte a été présentée par les comités de quartier au bourgmestre.
A l’approche des nombreux événements festifs qui animeront la ville de Namur dans les prochaines semaines, les principaux comités de quartier namurois se sont réunis et ont décidé de traiter différentes problématiques communes. A commencer par le bruit. Pour cela, une charte a été réalisée et présentée ce 1er avril au bourgmestre Maxime Prévot. "Nous n’avons pas encore eu de retour mais nous espérons en avoir prochainement pour entamer le dialogue" , expliquent les représentants des comités de quartier.
Ces réflexions s’inscrivent dans une démarche constructive qui ne vise pas à critiquer les actions déjà mises en place par la Ville de Namur, comme la charte de vie nocturne, mais à élargir la réflexion de l’autorité communale relative à l’animation nocturne de la ville.
Concrètement, les comités regrettent que la plupart des événements festifs entraînent automatiquement des nuisances sonores. "Namur-les-Bains est par exemple un événement familial qui contribue à la vie de la ville. Les animations sont cependant déléguées à des partenaires privés qui doivent rentrer de l’argent, notamment en vendant de l’alcool. L’événement se transforme en discothèque, cela pose question. C’est la même chose avec le Marché de Noël et bien d’autres événements. A un moment, le ras-le-bol s’installe."
Huit pistes
Pour remédier à cela, huit pistes ont été présentées aux autorités communales. "Pourquoi ne pas limiter les horaires des night shops ou interdire la vente d’alcool après une certaine heure ? Nous souhaiterions une limitation des événements majeurs sur l’année pour garantir des respirations, interdire les événements qui durent plus de trois ou quatre jours, obliger les organisateurs d’indiquer les coordonnées des responsables, instaurer une limite de 85 dB pour la musique, sensibiliser le public au bruit et à la vie des riverains ou encore décentraliser certains évé ne ments comme la projection des matches des Diables Rouges sur grand écran."
Les comités de quartier "n’ont plus qu’à attendre un retour de la part des autorités communales" .