Namur: la Douceur des Coteaux mosans a besoin de vous

L’ASBL namuroise ne peut pas miser que sur des subventions publiques.

Grégory Piérard

Publié le 22-10-2014 à 16h28 - Mis à jour le 23-10-2014 à 08h08

Tout a commencé il y a quarante ans. L’ASBL Les Perce-Neige s’est alors spécialisée dans les soins et l’éducation des jeunes, de la région namuroise, présentant un polyhandicap grave. Au fil du temps, une section de 60 places a été ouverte et organisée en service médico-éducatif de jour alors que septante jeunes ont pu bénéficier d’un centre ambulatoire.

En 1991, face à l’urgence d’une prise en charge des adultes polyhandicapés, un service d’accueil a été créé sous le nom de La Douceur mosane. La capacité est passée au fil des ans de 4 à 40 personnes. Un service résidentiel a ensuite été organisé, sous l’appellation Les Coteaux mosans, et compte à présent 30 bénéficiaires.

"Depuis lors, ces deux ASBL ont fusionné, avec toujours le même objectif, accroître la superficie des infrastructures et développer de nouveaux projets", confie le directeur de La Douceur des Coteaux mosans, Marc Asselbourg. "Notre projet à terme est de médicaliser la structure à 100 %, que ce soit pour des patients en fin de vie, nécessitant des soins palliatifs ou étant confrontés à des moments délicats de souffrance, tout en en veillant à ce que ce lieu de vie soit sauvegardé."

Pour financer toutes ces belles intentions, l’ASBL ne peut pas se contenter des traditionnelles aides institutionnelles. Pour la dixième année, elle lance, le 22 novembre, sa campagne Les Pralinettes de Namur, grâce à une collaboration de longue date avec les chocolats Galler. Le Théâtre de Namur s’associe également à l’opération en proposant le même soir une pièce de théâtre intitulée "Les Jumeaux vénitiens".

De nouvelles transformations

Depuis 2006, plus de 500 000 euros ont pu être récoltés. "Voilà qui a permis de rembourser la construction de notre deuxième aile et les douze prochaines années de l’opération financeront la troisième phase de transformation."

Autre initiative, la création de la fondation Bravo (Besoin, Respect, Accompagnement, Vie et Optimisme) qui a pour objet social de répondre aux besoins des personnes polyhandicapées adultes jusqu’en fin de vie, après le décès des parents. Voilà des projets humains et altruistes qui ne peuvent que vous pousser à faire bon accueil aux vendeurs d’un des chocolats belges les plus réputés.