Tourisme: "Namur s’en sort plutôt bien"

Dans un contexte wallon morose pour l’année 2014, les chiffres sont stables à Namur.

Julien Van Espen
Tourisme: "Namur s’en sort plutôt bien"

L’échevine du Tourisme Patricia Grandchamps a dressé ce vendredi le bilan de la saison touristique 2014, tout en abordant les perspectives d’avenir en la matière.

Le climat plutôt pluvieux de cet été a inévitablement eu des conséquences sur le tourisme en Wallonie. L’Observatoire du tourisme wallon note une baisse de fréquentation des attractions touristiques de 9,2 % par rapport à 2013.

Au niveau namurois, le nombre de visiteurs dans les deux centres d’info touristiques est en légère hausse (1,8 % de plus par rapport à 2013). Ceux-ci proviennent à 32 % de Wallonie et à 17 % de Flandre.

En ce qui concerne les attractions touristiques, si tous les chiffres ne sont pas encore disponibles, on constate en général qu’ils sont "dans la moyenne" , après des années 2011 et 2012 considérées comme "exceptionnelles". Ainsi, les croisières du "Meuse-Ardennes" ont attiré 10 005 visiteurs en 2014, ceux-ci étaient 9 805 en 2013, mais 12 466 en 2011. Du côté de la citadelle de Namur, on dénombrait 30 814 visiteurs selon les chiffres arrêtés au 14 octobre 2014, on en avait enregistré 30 365 en 2013 et 28 500 en 2012.

Les Namourettes enregistrent une baisse de fréquentation (21 366 personnes transportées en 2014, contre 26 919 en 2013, mais la période d’utilisation fut plus courte cette année), alors que la fréquentation du parc d’attractions Reine Fabiola est, elle, en nette progression : avec 5 000 visiteurs de plus que l’an dernier, on peut parler d’année record.

Un tassement des nuitées

Au niveau des hébergements, en se référant au nombre de nuitées entre avril et août, on constate un certain tassement : on en a enregistré 62 704 cette année, on en recensait 65 201 l’an dernier.

"On constate que le tourisme à Namur s’en tire plutôt bien dans un contexte wallon clairement morose , explique Patricia Grandchamps. La majorité des chiffres montre une stabilité dans le temps. Par rapport à la Wallonie, si le touriste étranger le plus fréquent de la région est un Néerlandais, cela ressort de toutes les statistiques, à Namur, il est plutôt Français. Si l’on veut faire du tourisme un moteur de développement à Namur, on doit se doter d’une vision stratégique à moyen et long terme."

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...