Les élèves de rhéto découvrent l’université à Namur

Cette semaine, UNamur ouvre ses cours aux étudiants de 6e secondaire.

Benoît Aerts
Les élèves de rhéto découvrent l’université à Namur

Hier matin, à 10h30, devant l’auditoire Pedro Arrupe en plein cœur du campus d’UNamur. Les étudiants arrivent par petits groupes. Certains syllabus en main et le pas décidé, ce sont ceux de première année (bachelier) en droit. D’autres, tantôt par deux ou trois, tantôt tout seuls, le regard curieux et le plan du campus fermement tenu dans une main, semblent parfois hésitants, parfois un peu perdus. Ce sont les élèves de rhéto qui participent aux cours ouverts durant cette semaine de Toussaint, synonyme de congé scolaire dans le secondaire.

Tous pénètrent dans l’auditoire et prennent place, se mêlant les uns aux autres pour suivre le cours de droit des obligations dispensé par Etienne Montero, doyen de la faculté de droit à UNamur. "Difficile de distinguer les élèves habituels et les visiteurs d’un jour", confie le professeur. "D’autant plus qu’on est en début d’année et que j’ai habituellement 450 élèves à ce cours."

Peu importe, M. Montero s’équipe de son micro et entame son cours. C’est parti pour 2 heures… "C’est un cours comme ceux qui sont donnés tous les jours, il faut montrer aux futurs étudiants ce qui les attend. Je poursuis donc mon programme. Ceci dit, on s’adapte un peu afin qu’ils ne soient pas largués puisqu’ils n’ont pas connaissance des préalables. On donne plus d’exemples, mais le rythme est le même. Ces cours ouverts ne sont pas une opération de séduction pour attirer plus d’étudiants, mais on montre tout de même les bons côtés d’un cours de droit."

Pour Etienne Montero, cette expérience est enrichissante pour les futurs étudiants universitaires. D’autant plus que, comme l’avait souligné le recteur Yves Poullet lors de son discours de rentrée, les connexions entre le secondaire et l’université ne sont pas encore assez fortes. "Certains peuvent en profiter pour voir si ces études sont accessibles ou pas. Mais c’est en première année qu’on voit s’ils sont vraiment faits pour l’université ou pas. Je constate chaque année que les étudiants sont soit très bons, soit largués tout de suite. Il n’y a pas vraiment de classe moyenne à ce niveau."

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