19 € en plus par an et par Namurois
Des mesures "ni sexy ni friendly", selon l’échevine des Finances Crèvecoeur.
Publié le 21-11-2014 à 18h18 - Mis à jour le 22-11-2014 à 09h34
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La Ville de Namur est confrontée à une situation délicate. Si tout a été fait pour permettre un retour à l’équilibre en 2015, il faudra finalement attendre 2017… si tout va bien. Afin de tendre vers cet équilibre tant recherché, une série de mesures correctrices seront adoptées. Elles ne seront "ni sexy ni friendly", annonçait hier l’échevine des Finances, Cécile Crèvecoeur. 85 % des montants dégagés proviendront de réductions de dépenses alors que 15 % seront constitués de nouvelles recettes.
Le personnel représente 47,5 % du total des dépenses ordinaires de la ville. Les départs entre 2015 et 2020 ne seront pas remplacés. En clair, le nombre d’agents mis à la retraite et qui ne seront pas remplacés dans le cadre de cette mesure est estimé à 123 personnes. Le personnel communal compte 1 290 équivalents temps plein.
En matière de dépenses de transferts, plusieurs diminutions seront mises en place. La progression de la dotation du CPAS diminuera via des corrections techniques, alors que la dotation à la zone de secours Nage diminuera de 250 000 € pour 2015. Celle à la zone de police baissera de 100 000 € pour l’exercice 2015, alors que les transferts aux associations baisseront de 272 125 € en 2015.
En ce qui concerne la gestion de la dette, l’évolution du remboursement de certains emprunts devrait déjà permettre de dégager 500 000 € dès 2015. En matière de dépenses de fonctionnement (16,2 % du total des dépenses ordinaires), celles qui sont modifiables diminueront de 14,5 %. Une diminution des frais de fonctionnement en matière de mobilité à négocier avec les Tec à partir de 2017 permettra d’économiser 200 000 €. D’ici 2018, des mesures d’économies ou de synergies permettront d’économiser 250 000 €.
L’IPP augmente de 0,5 %
Du côté des recettes, la taxe additionnelle sur l’IPP augmentera de 0,5 %. Ce qui, en année pleine, devrait rapporter 1,7 million d’euros. La taxe sur les égouts augmentera de 10 € par an, pour une recette supplémentaire de 450 000 € par an. Au final, l’impact de ces deux mesures sera le suivant : 19 € par an et par citoyen. À cela vient s’ajouter une augmentation des billets forfaitaires pour les zones bleues de 11 à 12 €, alors que les amendes en zone horodateur passeront de 22 à 26 €. Ce qui devrait rapporter 300 000 € par an. À partir de 2017, l’intégration du montant de l’additionnel à la taxe régionale sur les pylônes devrait rapporter 540 000 € par année.