Portes ouvertes au Palais de Justice de Namur

Un beau succès de foule ce samedi : plus de 500 visiteurs.

R.Tom.

Publié le 30-11-2014 à 17h13 - Mis à jour le 01-12-2014 à 07h21

Nous étions au marché et nous avons vu les affiches. C’était l’occasion de voir les différents tribunaux", nous confie un couple. Un monsieur d’un âge certain plaisante : "D’habitude, on sait quand on y entre, jamais quand on sort ! Aujourd’hui, je sais que je sortirai d’ici quand je veux".

Parmi les visiteurs, beaucoup d’étudiants en droit qui n’hésitaient pas à se prendre en photo assis dans le fauteuil des magistrats ! Une ambiance bon enfant, donc ! Au point d’entendre des "Ooooh" et des "Haaa" lors des procès fictifs tant correctionnels que civils ! Une chose inimaginable dans la réalité.

Une rixe

Pour le pénal , il s’agissait d’une banale rixe dans une fête d’école : l’ex amant de l’institutrice avait trop bu et s’en prenait au fiancé de la maîtresse d’école avant de se rebeller face aux policiers venus l’interpeller.

Au civil, un plombier indélicat était chargé du détartrage d’un chauffe-eau en l’absence de la propriétaire d’un appart’. Vu la vétusté de l’engin, il avait décidé de procéder à son remplacement et réclamait 2 500 € à la dame qui refusait de payer.

Au fil des procès, les avocats des différentes parties affinaient leurs plaidoiries et cela prenait souvent une tournure assez amusante !

Outre les procès fictifs , le visiteur de ce 29 novembre pouvait encore voir l’envers du décor : ces fameuses gayolles, les cellules individuelles où les détenus attendent de passer devant le tribunal et aussi la chambre du Conseil, où le public est normalement interdit d’accès.

A l’étage, on parlait beaucoup de médiation, une méthode de résolution des conflits qui est simple, rapide et souvent efficace : la médiation civile et familiale, la médiation commerciale et le règlement collectif de dettes que beaucoup appellent aussi la médiation de dettes. Cette méthode permet d’appréhender autrement la justice ! Signalons enfin la présence du Bureau d’Aide Juridique, de la Justice de Paix et du tribunal de Police. Les organisateurs ne s’attendaient pas à un tel succès !