Sabine Laruelle a tourné la page
Vice-présidente du Groupe Euro Consultants, une réorientation professionnelle.
Publié le 03-12-2014 à 20h02 - Mis à jour le 04-12-2014 à 07h33
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Sabine Laruelle quitte la politique : c’est hier qu’elle a été remplacée au conseil communal de Gembloux. L’occasion de dresser un bilan.
A la fin de la législature précédente vous avez décidé de quitter la politique. Est-ce vraiment la fin ?
"La décision de quitter la politique allait de pair avec une réorientation professionnelle. Je suis devenue vice-présidente du Groupe Euro Consultants, une société privée dont le core business est l’hygiène et la sécurité dans l’agro-alimentaire. Cela m’obligera à voyager, partir en mission pendant plusieurs jours. Je ne pourrai donc plus être disponible à 100 % pour la politique. Dans ce cas il vaut mieux laisser la place à d’autres. De là à dire que c’est définitif il y a une marge. Je ne me suis jamais projetée à plus de 5 ans au niveau professionnel. Si je reviens un jour en politique on ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir respecté ma parole."
Elue pour la première fois en 2003 vous êtes devenue Ministre dans la foulée et vous l’êtes restée pendant 11 ans. Cela doit vous laisser de bons et de moins bons souvenirs.
"Il y a bien sûr des deux. Un des bons moments est d’avoir fait passer la réforme des pensions pour les indépendants. Je me souviens d’un vieil agriculteur à Libramont qui en pleurant m’a remercié pour cela. Il y a des rencontres personnelles comme celle avec Frank De Winne lors de son départ pour l’ISS ou l’inauguration de la base Princesse Elisabeth. Parmi les moins bons souvenirs je pense au moment où en affaires courantes le gouvernement a eu 24 h pour prendre une décision au sujet du rachat de Fortis."
Lors de votre grand oral du 8 mars 2014 à la RTBF vous avez dit que gouverner avec la NVA ce serait non. Comment jugez-vous la situation actuelle ?
"Je ne renie pas mes choix mais je rappelle que je ne suis plus en politique. Le président du MR a pris ses responsabilités et a fait le choix d’un gouvernement asymétrique. Je me réjouis que l’on soit parvenu à se mettre d’accord sur un programme socio-économique en espérant qu’on laissera ce gouvernement travailler."