Le quinoa namurois est en vente !
La coopérative Färm a pré-financé 10 % de la récolte de quinoa.
Publié le 05-12-2014 à 19h31 - Mis à jour le 06-12-2014 à 10h01
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La première filière belge de quinoa a été lancée à Rhisnes il y a quelques mois. De jeunes agronomes, Eddy Montignies, Isabelle Coupienne et François Gilberty ont en effet semé une parcelle d’essai de treize hectares. Le quinoa intéresse de plus en plus les agriculteurs bio et la récolte de ce premier quinoa "made in Belgium" a eu lieu à la fin du mois de septembre, plus tard que prévu, en raison des conditions climatiques.
Grâce à une collaboration entre le label gembloutois Graines de Curieux et les supérettes Färm, le premier quinoa belge et bio est désormais disponible à la vente.
La coopérative Färm a, dès le début, désiré soutenir ce projet et a ainsi pré-financé 10 % de la récolte. Près de 30 tonnes de quinoa ont donc été récoltées en septembre 2014. "Nous avons choisi de travailler en ligne directe avec Graines de Curieux car nous voulons privilégier les circuits courts tant que possible, et le pré-paiement permet d’aider les producteurs à avancer dans leurs projets", précise Baptiste Bataille, cofondateur de l’enseigne Färm.
Le vent en poupe
Depuis ce vendredi, le magasin coopératif Färm proposera ce quinoa belge en primeur. Depuis l’année du quinoa (en 2013), cette pseudo-céréale a le vent en poupe. "Nous proposons de nombreuses variétés de quinoa dans nos magasins mais la majorité vient d’Amérique du Sud où la population andine n’a presque plus accès à cet aliment de base. L’offre ne répond plus à la demande. Dès le départ, nous avons donc accueilli avec enthousiasme l’idée de soutenir la première production de quinoa belge bio", dit Alexis Descampe, cofondateur de Färm.
Le quinoa belge sera ensuite disponible dans d’autres magasins, principalement spécialisés dans l’alimentation bio.
Isabelle Coupienne, ingénieur agronome chez Graines de Curieux précise : "Ce type de partenariat permet de mieux garantir la traçabilité du produit. Tout le monde y gagne : le fermier ne doit pas brader sa production, le revendeur peut garantir une traçabilité parfaite vu l’absence d’intermédiaire et le consommateur a dans son assiette un produit local, bio et moins cher ! Par ailleurs, c’est très stimulant pour une structure qui se lance d’être épaulée par un partenaire plus expérimenté." JVE