Cécile Douxchamps était une mémoire de la vie namuroise

Cécile Douxchamps était une mémoire de la vie namuroise

L’historienne marqua la recherche locale mais aussi nationale par sa passion pour les archives.Cécile Douxchamps-Lefèvre s’en est allée le 17 août à Ixelles, dans sa 95e année, après une vie aussi passionnante que rayonnante. Docteure en histoire et conservatrice des Archives générales du Royaume à Namur, on lui doit de nombreuses publications scientifiques dont certaines étaient en lien avec l’histoire des familles par la publication d’inventaires de fonds d’archives familiaux. Reste que ce fut surtout l’histoire de Namur qui accompagna sa carrière puisqu’elle l’a déchiffrée, analysée, décortiquée. Parallèlement, Cécile Douxchamps-Lefèvre a présidé la Société archéologique de Namur avec une grande clairvoyance. Aussi investie dans la Société d’histoire du droit (SHD), elle donna des cours à l’Institut d’histoire et d’archéologie de Bruxelles.

Vulgarisation historique

Son rayonnement a touché, donc, au-delà du Namurois. Bon sang ne pouvait mentir : son travail s’inscrivait lui-même dans une lignée familiale d’historiens et d’archivistes. Son père Joseph Lefèvre était conservateur des Archives générales du Royaume et ses oncles, dans les ordres religieux, ont été reconnus pour leurs travaux et recherches. Par ailleurs, elle a aussi fait œuvre de bonne vulgarisation historique avec son époux José Douxchamps en participant à l’édition d’ouvrages de synthèse concernant l’histoire de Wallonie et joué un rôle de pointe dans la publication des catalogues de la Société archéologique de Namur.

Les funérailles religieuses auront lieu ce mercredi 22 août à 11 h en l’église Notre-Dame de l’Assomption à Fooz-Wépion.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...