Dany, gardien des "Héros du Gazon", poursuivi pour des faits de coups et blessures

La relation avec son père était tendue. Cela s'est traduit par trois faits de violence.

S.M
Dany, gardien des "Héros du Gazon", poursuivi pour des faits de coups et blessures
©DR

La relation avec son père était tendue. Cela s'est traduit par trois faits de violence. Ce n'est pas en tant que gardien de but de l'émission de télé-réalité "Les Héros du Gazon" sur la RTBF que Dany Pêcheur s'est présenté ce mercredi matin devant le tribunal correctionnel de Dinant, mais bien comme auteur de faits de coups et blessures. La victime ? Son père, considéré comme vulnérable en raison de son état de santé. A trois reprises, en juillet 2015, en mars 2017 et en décembre 2017, Dany s'en est pris à son paternel, victime d'une fracture de la mandibule lors du dernier fait en date.

Devant le tribunal, Dany a tout reconnu, comme lors de chacune de ses auditions. "Lorsque mon père avait bu un verre, il m'insultait et me rabaissait. La première fois, c'est d'abord lui qui m'a agressé avec une chaise et je me suis défendu. Mais il est vrai que la dernière fois, il n'avait rien fait. Je n'aurais peut-être pas dû utiliser la violence", expliquait Dany Pêcheur, qui avait marqué les téléspectateurs et son coach cathodique l'ex-Diable Leo Van Der Elst par sa bonhommie, ce mercredi matin.

Né en 1981, l'ex-icône des "Héros du gazon" n'a quitté le domicile parental qu'en octobre 2017, sur ordre du parquet de Namur qui avait pris à son encontre une interdiction temporaire de résidence. Cette situation d'oisiveté, en étant logé, nourri et blanchi aurait favorisé ce climat conflictuel entre son père et lui. "Les parents de M.Pêcheur ont trois enfants et s'occupent par ailleurs de leurs petits enfants, en semaine. Dany, c'était le petit enfant supplémentaire. Il n'aidait personne et ne rétrocédait pas ce qu'il percevait au chômage tandis que les troisièmes mi-temps était arrosées après ses activités sportives, il rentrait en état d'imprégnation alcoolique", indiquait le parquet de Namur qui a requis 10 mois de prison avec sursis probatoire sans s'opposer à une peine de probation autonome.

Aujourd'hui indépendant, Dany est sur le marché de l'emploi. C'est en ce sens que son avocat a demandé une peine de travail qui pourrait lui permettre de s'insérer dans la vie active. Jugement le 24 avril.

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