Dans le square Léopold à Namur, un homme a cru sa dernière heure arrivée

Quatre hommes ont littéralement roué de coups une victime. Ils pensaient qu’il s’agissait d’un dealer

S.R.
 Ils ont cru qu’il pouvait leur refourguer de la drogue. Ils ne l’ont pas laissé passer son chemin.
Ils ont cru qu’il pouvait leur refourguer de la drogue. Ils ne l’ont pas laissé passer son chemin. ©ÉdA – Florent Marot 

Seif, 28 ans, et Youssef, 29 ans, encourent des peines de quarante mois de prison ferme devant la cour d’appel de Liège pour avoir participé à une tentative de meurtre le 16 avril 2021 à Namur.

Au départ, quatre agresseurs ont commis ces faits, seuls deux sont poursuivis en appel. Vers 18 heures ce jour-là, un homme traversait le square Léopold. Quatre individus lui ont alors demandé s’il avait de la drogue. L’homme, ne se sentant pas concerné, a continué sa route. C’est alors que les agresseurs ont lancé un pavé dans sa direction ! L’homme a pris ce pavé et l’a relancé dans leur direction. Les agresseurs l’ont alors poursuivi.

La victime ne s’imaginait subir un tel sort. En effet, les quatre individus étaient armés ! Le premier transportait un Opinel et un couteau de cuisine. Le deuxième était armé d’une barre de fer de quarante centimètres, d’un hachoir de boucher, mais également d’un Opinel. Le troisième transportait un Opinel et un couteau de cuisine tandis que le dernier était armé d’un couteau ! La victime a été rouée de coups. Elle a aussi reçu deux coups de couteau, un dans le dos et l’autre à la poitrine. C’est un miracle que la victime ne soit pas décédée. L’homme a d’ailleurs bien cru voir sa dernière heure arriver !

Trois des suspects ont été identifiés grâce à des témoignages et aux caméras de vidéosurveillance. En instance, un prévenu a écopé de 40 mois de prison ferme et les deux autres ont écopé de 40 mois de prison avec sursis pour ce qui excède la détention préventive. L’un d’eux a également écopé d’une peine d’un mois pour le séjour illégal.

Un des avocats de la défense a plaidé l’acquittement de son client en estimant qu’il avait tenté de séparer les protagonistes. L’avocat de l’autre prévenu a plaidé le sursis. La cour rendra son arrêt en mars prochain.

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