Thierry Warmoes démissionne du conseil communal de Namur
Le conseiller communal PTB quitte son poste pour "raisons privées". Il fait l’objet d’une plainte de son ex-épouse pour des faits de violences conjugales
- Publié le 07-09-2023 à 15h29
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Dans une publication sur sa page Facebook, Thierry Warmoes (59 ans), chef de file du PTB namurois, annonce ce mercredi matin qu’il va démissionner de son mandat de conseiller communal de la minorité.
"Je découvre aujourd’hui que mon nom est cité dans la presse. Pour une affaire privée, liée à mon divorce, et de surcroît inventée de toutes pièces, écrit-il. Il va de soi que je nie complètement les faits qu’on me reproche. La justice fera son travail, et j’ai pleinement confiance qu’elle établira la vérité. Afin de pouvoir préparer sereinement ma défense, et ne voulant aucun cas impliquer mon parti dans cette affaire privée, je vais démissionner de mon mandat de conseiller communal." Il fait référence à un article paru dans la DH ce mercredi matin, évoquant une plainte déposée par l’ex-épouse de Thierry Warmoes pour des faits de violences conjugales. La plainte date du 27 avril 2019 et fait suite à une scène survenue la veille. La dame y explique avoir été violemment bousculée et jetée au sol. Elle avait subi plusieurs jours d’incapacité de travail, se plaignant de douleurs au dos et d’un hématome au bras. Elle dénonce par ailleurs un climat de violence dont elle était victime depuis plusieurs années. Elle dit avoir été frappée ou encore traînée par les cheveux par son mari durant leur vie commune. De son côté, Thierry Warmoes ne nie pas "qu’il s’est passé quelque chose" le 26 avril. Mais dans sa version c’est son épouse qui a eu le premier geste violent, lui lançant une chaussure, cependant qu’il l’aurait "légèrement bousculée". Il conteste par ailleurs avoir été un mari violent. Pour rappel, Thierry Warmoes, tête de liste PB aux élections, siège au conseil communal depuis 2018. Il était aussi député fédéral depuis 2019. Poste dont il vient de démissionner au mois de juillet, évoquant là des raisons professionnelles. Il expliquait avoir retrouvé un travail chez un ancien employeur et vouloir s’y consacrer. Il assurait à ce moment-là vouloir conserver son mandat communal.