Froome: "Les commentaires de Jalabert et Vasseur sont culottés"

"C'est assez culotté venant de Vasseur et Jalabert", a estimé le Britannique lors du point-presse qui a suivi l'arrivée de la 12e étape du Tour au Plateau de Beille (Ariège). Jalabert avait lui-même été mis en cause en 2013 par une enquête sénatoriale sur le dopage dans le Tour 1998.

"C'est surtout décevant de la part de coureurs qui ont inspiré beaucoup de monde. Aujourd'hui ils se déprécient et ils déprécient des coureurs et une équipe propre. Ce n'est pas correct de faire passer ce message aux fans", a déclaré le porteur du maillot jaune.

Au lendemain du coup de force de Froome à La Pierre-Saint-Martin, Cédric Vasseur avait déploré l'absence de contrôles techniques des vélos après la 10e étape.

"On a l'impression (pour Froome) que le vélo pédale tout seul. C'est surprenant et même déroutant pour ses adversaires. On a l'impression qu'il (Froome) est en difficulté et, subitement, il s'envole", avait ajouté l'ex-président de l'association internationale des coureurs (CPA).

"On s'est senti un peu mal à l'aise devant cette facilité qui contrastait avec la détresse vécue par les trois premiers du Tour de l'année dernière", avait renchéri Laurent Jalabert.

Quintana: "On a essayé d'attaquer, on va continuer"

Nairo Quitana (Col/Movistar), 3e du classement général: "Je me suis senti très bien. On a essayé d'attaquer plusieurs fois avec Valverde, on va continuer. Froome a déjà gagné un Tour, on sait à quel point il est fort, mais c'est un être humain, lui aussi aura ses mauvais jours. Les étapes des Alpes sont des étapes qui me conviennent, les organismes sont plus fatigués, les cols sont plus longs, et moi j'aime ça."

Alberto Contador (Esp/Tinkoff), 6e du classement général: "Cela a été un jour très difficile. Il a fait très chaud sur la première partie et, après, il y a eu la pluie. Mais je me suis quand même senti mieux. C'est difficile avec une équipe comme Sky qui impose un rythme très fort. J'aime bien la pluie, je n'aime pas trop la chaleur. Maintenant, il faut récupérer un peu. Tout le monde a le même niveau physique, c'est positif pour la course."

Romain Bardet (Fra/AG2R La Mondiale), 3e de l'étape: "On revient de loin. On était tous un peu abattus après ces deux dernières journées. Il y avait deux solutions: soit on tend l'autre joue, soit on prend le taureau par les cornes. Mais +Purito+ était trop fort."