Gilbert: "C’est vraiment l’approche parfaite pour le Tour des Flandres"

Aux Trois Jours de La Panne, Gilbert a conforté son maillot de leader.

Julien Gillebert
Belgian Philippe Gilbert of Quick-Step Floors pictured in action during the second stage of the Driedaagse De Panne - Koksijde cycling race, 192,9 km from Zottegem to Koksijde, Wednesday 29 March 2017. BELGA PHOTO DAVID STOCKMAN
Belgian Philippe Gilbert of Quick-Step Floors pictured in action during the second stage of the Driedaagse De Panne - Koksijde cycling race, 192,9 km from Zottegem to Koksijde, Wednesday 29 March 2017. BELGA PHOTO DAVID STOCKMAN ©BELGA

Souvent résumée à une journée pour sprinters, la deuxième étape des Trois Jours de La Panne n’a pas été un long fleuve tranquille en direction de la mer du Nord. Avec des bordures menées par les Trek-Segafredo, qui ont tenté de renverser le classement général pour leur rouleur Mathias Brändle. Ils ont eu raison de Luke Durbridge, qui a raté le bon coup. Mais pas de Philippe Gilbert, qui s’est montré très attentif. Et très volontaire, à nouveau, dans les relais.

"Cela a encore été une course très nerveuse, qu’on a bien contrôlée dès le départ, raconte le champion de Belgique. On a laissé partir au début les coureurs ou les équipes qu’on avait décidé de laisser partir. Et on a veillé à ne pas en laisser partir certaines, pour avoir de l’aide plus tard. Cela a été le cas, avec notamment les Katusha et les Trek-Segafredo. C’était bien vu. On a approché le Kemmel bien placé. Et puis quand on est arrivé dans les Moer en, là, on savait que cela allait bordurer, car il y a toujours du vent à cet endroit. J’ai dû y passer dix fois dans ma carrière, et cela a à chaque fois borduré sur ces routes. Quand on est coureur, on sait qu’il faut être devant là. Mon équipe Quick Step Floors l’était : nous étions six en tête. On a dès lors pu s’aider l’un l’autre à rentrer dans l’éventail, car c’est une technique. Ce qui nous a permis d’économiser pas mal d’efforts."

Gilbert en favori pour dimanche

Tout en repoussant Luke Durbridge à plus de deux minutes et ruinant les espoirs de victoire finale de l’Australien. "Quand on a appris que Durbridge était derrière, nous avons eu une motivation supplémentaire", continue le Liégeois, qui a conforté son maillot blanc de leader. "Ensuite, nous avons voulu emmener le sprint pour Marcel Kittel. Malheureusement, l’attaque de Brändle juste avant le dernier kilomètre nous a désorganisés. Je me devais de réagir. Mais je ne l’ai pas relayé. Parce que j’avais un Roompot dans la roue (NdlR : Vermeltfoort). Je savais que ce dernier n’allait pas prendre de relais et je n’étais dès lors pas certain de pouvoir gagner l’étape. J’ai donc gardé l’option Kittel."

Qui n’a pas pu gagner, puisqu’il a été devancé par Theuns et Kristoff, qui s’impose. "Je n’aurais pas su emmener Marcel, je n’avais plus d’accélération dans les jambes après cette offensive de Brändle", décrit celui qui est encore plus désigné comme l’un des grands favoris du Ronde. "Mais la journée a quand même été bonne; je peux être satisfait de ma condition. C’est vraiment l’approche parfaite pour le Tour des Flandres sur cette course, car il faut toujours y faire des efforts."

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