Les cinq moments-clés à ne pas manquer durant la Vuelta
Malgré les attentats en Catalogne, le Tout d'Espagne débutera bien ce week-end. Du contre-la-montre par équipes jusqu’à l’Angliru, ce cru ibérique 2017 risque, à nouveau, d’être spectaculaire.
Publié le 18-08-2017 à 14h22 - Mis à jour le 21-08-2017 à 11h26
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Malgré les attentats en Catalogne, le Tout d'Espagne débutera bien ce week-end. Du contre-la-montre par équipes jusqu’à l’Angliru, ce cru ibérique 2017 risque, à nouveau, d’être spectaculaire.
Un chrono par équipes d’entrée (19/08)
Comme c’est le cas depuis maintenant 2010, la Vuelta débutera par un contre-la-montre par équipes dans les rues de Nîmes dans le Sud de la France. Cette année, seulement 13,7 kilomètres sont au programme, soit un kilométrage deux fois moins important que celui de 2016. Les premiers écarts devraient en théorie déjà se creuser dès cette première journée. À noter aussi que c’est seulement la 3e fois dans l’histoire de la Vuelta que ce grand Tour démarre d’un pays étranger (Portugal 1997 et Pays-Bas en 2009). Les favoris pour ce chrono par équipes sont les mêmes que d’habitude : Movistar, Sky, BMC, Orica-Scott ou encore Quick-Step Floors. Pour rappel, en 2016, la Sky avait dominé la Movistar pour quelques centièmes de secondes.
Une première grande arrivée en altitude (30/08)
Lors de la 11e étape, les coureurs de la Vuelta devront se farcir la première grosse arrivée en altitude. Même si quelques étapes proposent des finish au terme d’une côte courte et sèche, la ligne d’arrivée dessinée à l’observatoire de Calar Alto promet de donner quelques indications pour le classement général. Plus que les pentes (15,5 km de montée à 5,9 %), cette arrivée sera jugée à plus de 2.000 mètres d’altitude, souvent un seuil fatidique pour les coureurs. En plus de cette montée, le peloton devra aussi se farcir le difficile Alto de Velefique (13,2 km à 8,6 %).
Du spectacle attendu ! (3/09)
Cette 15e étape sera l’une des journées les plus courtes de la Vuelta (129 kilomètres) et elle promet d’être spectaculaire ! Au programme, plus de 3.000 mètres de dénivelés positifs avec, dans cet ordre, à franchir : Alto de Hazallanas (16,3 km à 5.5 %), l’Alto del Purche (8,5 km à 8 %) puis en guise de bouquet final l’Alto Hoya de la Mora (7,3 km à 9,8 %). Trois cols différents mais qui useront les organismes dès le début. Ce style d’étape peut tout à fait convenir pour des coups tactiques magistraux, comme Contador en a déjà réalisé par le passé notamment lors de l’étape de Fuente De en 2012 ou d’Aramon Formigal l’an dernier. Nul doute que les grimpeurs devront tout essayer avant le contre-la-montre de 40 kilomètres.
Un chrono pour Froome (5/09)
Après une journée de repos et un long transfert de plus de 800 kilomètres, les coureurs du Tour d’Espagne auront à boucler un contre-la-montre de 40 kilomètres entre le circuit de Navarre et Logrogne. Ce rendez-vous a été pointé du doigt par tous les candidats au classement général et plus particulièrement par Chris Froome. Dans un chrono presque similaire à celui de l’an dernier (37 kilomètres au lieu de 40 cette fois-ci), le Britannique avait repris près de 2:16 sur Nairo Quintana, le futur vainqueur de l’épreuve. Le parcours de ce chrono est plat et a été dessiné dans les vignes de la Rioja. Un spécialiste de l’effort en solitaire devrait en théorie être largement avantagé tandis que Romain Bardet, pour ne citer que lui, devrait souffrir tout au long de cette journée.
L'Angliru en juge de paix (9/09)
Cette vingtième étape sera l’ultime occasion pour les grimpeurs de se refaire la cerise au classement général. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le terrain sera propice aux attaques ! 117,5 kilomètres (soit la plus courte étape en ligne de cette Vuelta) de pur bonheur pour les spectateurs. En guise d’apéritif, le peloton gravira l’Alto de la Cobertoria (9,5 km à 8,8 %) avant de se frotter au plus difficile des cols du Tour d’Espagne. L’Angliru est long de 12,5 kilomètres et propose des pentes moyennes à 9,8 % ! Sans compter que certains passages culminent à 23 %… Un enfer pour les coureurs qui n’a, peut-être, d’égal en Europe que le Monte Zoncolan, dans les Dolomites. Cette dans cette montée que Contador avait forgé sa victoire sur la Vuelta 2008 et où Wiggins avait perdu tous ses moyens en 2011. Le dernier passage du Tour d’Espagne dans ce col mythique remonte à 2013 et le Français Kenny Ellissonde s’y était imposé.