Comment s'entraînent les coureurs juste avant le début du Tour de France?
Les derniers entraînements avant le coup d’envoi du Tour sont plutôt légers.
Publié le 03-07-2019 à 15h13 - Mis à jour le 04-07-2019 à 17h00
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Les derniers entraînements avant le coup d’envoi du Tour sont plutôt légers. Engagé dimanche dernier sur le championnat de Belgique à Gand (103e), Kevin Van Melsen a depuis lors essentiellement privilégié des sorties axées sur la récupération.
"Il m’apparaît essentiel d’aborder une course aussi exigeante que le Tour de France avec un maximum de fraîcheur, juge le coureur de chez Wanty-Groupe Gobert. Il est donc important de ne pas entamer les ressources, tant mentales que physiques, par des séances d’entraînements trop lourdes. Il faut toutefois continuer à entretenir la machine (rires) et rouler. J’accomplis donc le plus souvent des sorties tournant autour des deux à trois heures de vélo, le travail de fond ayant, de toute façon, été réalisé bien en amont de cette Grande Boucle…"
Il faut dire que le coureur de Lontzen n’a pas chômé durant le mois écoulé.
"Du 30 mai au 30 juin, j’ai accumulé quatorze journées de course, ce qui veut dire que j’ai pratiquement couru en compétition un jour sur deux, détaille Kevin Van Melsen. J’ai en effet enchaîné le Circuit de Wallonie (30 mai), le Tour du Luxembourg (du 5 au 9 juin), le Tour de Belgique (du 12 au 16 juin), À travers le Hageland (21 juin), l’Elfstedenronde (23 juin), et le National (30 juin). Une période intense qui m’a permis d’augmenter le niveau de ma condition mais dans la foulée de laquelle il est important d’être à l’écoute des signaux de l’organisme. Ce mercredi matin, je réaliserai ainsi une sortie de 2 h 30. Une heure et demie sur mon vélo de chrono suivie de soixante minutes sur ma monture traditionnelle."
Après son arrivée ce mercredi à l’hôtel de l’équipe Wanty-Groupe Gobert dans le quartier européen de la capitale (prévue en soirée, entre 17 et 18 h), le Liégeois poursuivra ce régime d’entraînement.
"Nous irons peut-être reconnaître une partie des deux premières étapes mais toujours avec la même logique de quête de fraîcheur. À quelques heures du lancement d’un grand tour, inutile de s’imposer une sortie de six heures de vélo comme à certains autres moments de l’année…"