Le bon signal de Van Avermaet avant les classiques: "Je suis content de ma forme"
Deuxième derrière Mollema, Golden Greg s’est rassuré à une semaine du Nieuwsblad.
Publié le 20-02-2021 à 08h42
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Comme Tim Wellens, Greg Van Avermaet aime s’imposer tôt dans une saison. Une belle habitude qu’il tient depuis ses débuts fracassants chez les pros, quand il avait ouvert son palmarès sur une étape du Tour du Qatar, en février. C’était il y a… 14 ans, déjà, en 2007. Il a régulièrement gagné en février ces dernières années aussi. Et il a longtemps espéré y parvenir, ce vendredi, sur l’étape d’ouverture du Tour des Alpes-Maritimes et du Var.
Mais il a échoué à la seconde place, deux secondes derrière le Néerlandais Bauke Mollema. Logiquement un peu déçu de passer si près d’un premier succès pour sa nouvelle équipe AG2R Citroën, Greg Van Avermaet se montrait d’un autre côté très satisfait de ses sensations. "Oui, je suis assez content de ma forme, que j’ai pu tester sur une arrivée difficile", confie-t-il. "Je ne la connaissais pas trop, mais c’était une arrivée pour les grimpeurs et pour les puncheurs. Deuxième, c’est bien. C’est toujours mieux de gagner, bien évidemment, mais je suis assez content. Les Trek-Segafredo ont fait le tempo dans cette montée pour lancer Bauke Mollema, qui a attaqué à 600 mètres de l’arrivée. Il y a eu une cassure. Je suis resté dans la roue de Giulio Ciconne en vue du sprint, mais Mollema, qui était fort, n’a pas été repris."
Son directeur sportif Nicolas Guillé était également satisfait de la prestation du coureur belge, mais aussi du comportement offensif d’Oliver Naesen sur cette étape. "Nous misions sur Greg sur cette arrivée, car nous pensions qu’il pouvait y réaliser un résultat et c’est ce qu’il a fait", explique-t-il. "C’est monté à un gros tempo et Greg a bien fait le boulot. Il pourra encore avoir une opportunité ce samedi (NdlR : sur une étape qui va se disputer à Fayence, avec l’arrivée dans un mur). Ce qu’il a fait ce vendredi est plutôt encourageant pour les classiques qui arrivent."
Avec l’incontournable Circuit Het Nieuwsblad, dans une semaine. Une épreuve que le champion olympique a dans le viseur, lui qui s’y est imposé deux fois. En 2016 et en 2017, pour ce qui avait été à chaque fois son premier succès de l’année, après avoir enchaîné plusieurs places d’honneur. Sa deuxième place de ce vendredi le met donc en confiance. "Oui, d’autant plus que cette étape a également été un très bon entraînement, avec pas mal de dénivelé. C’est donc idéal en vue du Nieuwsblad. J’avais pris soin de quitter la Belgique quelques jours avant ce Tour des Alpes-Maritimes et du Var, pour pouvoir m’entraîner dans de meilleures conditions météo et j’ai eu la confirmation sur cette épreuve de mon bon niveau. "
Mollema : "Je devais anticiper"
Il était revanchard, Bauke Mollema. L’ancien vainqueur du Tour de Lombardie avait à cœur de marcher tôt, cette année, lui qui avait mis un terme à sa saison 2020 sur les routes du Tour de France, à cause d’une vilaine chute dans la 13e étape, avec comme conséquence une fracture du poignet. "J’étais très motivé cet hiver pour cette nouvelle saison et je suis content d’en récolter les fruits avec cette belle victoire" , commente le coureur de Trek-Segafredo. "Cela me fait également très plaisir de m’imposer sur cette arrivée que je connaissais très bien, car je n’habite pas loin. Nous avions plusieurs cartes dans l’équipe, avec notamment Ciccone, mais après l’attaque de Nairo Quintana dans le final, j’ai décidé de tenter ma chance. Face à des coureurs très explosifs comme Greg Van Avermaet ou Valentin Madouas, je devais anticiper. Je devais faire un long sprint. Cela a fonctionné. De justesse, car j’ai vraiment souffert dans les derniers mètres." Leader de l’épreuve, il espère tenir jusqu’au bout pour remporter le classement général de cette course de trois jours. "Tout se jouera dimanche, sur l’étape reine", prévient-il.