Van Aert répond à Evenepoel après les critiques sur la tactique au Mondial: "Il faudra aplanir les problèmes avec Remco"

Le champion de Belgique n’a pas compris les critiques d’Evenepoel, mercredi, sur le plateau de l’émission Extra Time de la VRT.

Quentin Finné
Van Aert répond à Evenepoel après les critiques sur la tactique au Mondial: "Il faudra aplanir les problèmes avec Remco"
©BELGA

La sortie de Remco Evenepoel, mercredi soir, sur le plateau de l'émission Extra Time Koers de la VRT a fait du bruit jusqu'à l'orée de la silencieuse Trouée d'Arenberg. Le Brabançon y est revenu sur le Mondial en s'ouvrant sur le manque de clarté tactique lors du premier briefing du sélectionneur national, le vendredi, qui l'avait poussé dans une "nuit de doutes" avant d'aller demander des explications plus concrètes.

"Après la reconnaissance, j'avais le sentiment que, sur ce parcours, je pouvais avoir des opportunités pour m'échapper et qu'il y avait des scénarios dans lesquels je pouvais l'emporter, a ensuite expliqué le coureur de chez Deceuninck-Quick Step. J'aurais pu devenir champion du monde. Après le Smeysberg, j'ai demandé à Sven Vanthourenhout et Serge Pauwels si je pouvais recevoir ma chance mais la réponse a de nouveau été négative. À ce moment-là, il était clair que les leaders étaient Wout et Jasper."

Des propos qui ont fait avaler de travers Wout van Aert. "J'ai été très surpris quand j'ai vu ça mercredi soir, souffle le champion de Belgique. Je regrette les déclarations de Remco. Le coach a eu, à mes yeux, le mérite de mettre sur pied une tactique qui avait le mérite de la clarté. Remco a accepté celle-ci et sa sélection. Personne n'a remis la stratégie en cause avant et c'est très facile de le faire après…"

Un discours que le coureur de chez Jumbo-Visma accepte d’autant moins qu’il est, selon lui, très éloigné du contenu du premier débriefing.

"Remco en a dit plus à la télé que dans le bus. Je peux comprendre que des critiques naissent quand le résultat escompté n’est pas celui récolté, mais c’est dommage d’avoir un discours qui prend un virage à 180 % en interne. J’étais extrêmement déçu de ne pas avoir pu finir le boulot. À 180 km de l’arrivée, ce n’était pas prévu que Remco attaque car il devait être le dernier à m’accompagner avec Stuyven. Notre intention était de courir défensivement mais nous ne pouvions pas rappeler Remco à ce moment-là. Il n’y avait pas d’oreillettes et les supporters faisaient tellement de bruit qu’il était très compliqué de communiquer. Est-ce que quelque chose s’est cassé avec Remco ? On va devoir discuter pour aplanir les problèmes. On va encore être amenés à cohabiter en équipe nationale."

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...