Sep Vanmarcke prêt pour un dimanche en Enfer: "Ce sera un combat pour se placer avant les pavés !"
Toujours régulier sur les pavés de l’Enfer du Nord, Sep Vanmarcke est prêt à partir à la guerre.
Publié le 03-10-2021 à 09h11
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Sep Vanmarcke n'est pas cité comme un des grands favoris de ce dimanche, au contraire des inévitables Wout Van Aert et Mathieu van der Poel, les deux as du cylocross qui vont certainement s'en donner à coeur joie sur les pavés. Sep Vanmarcke n'a d'ailleurs plus gagné depuis deux ans, depuis la Bretagne Classic 2019. Mais il sera un client, ce dimanche. Un otusider qui rêve de saisir l'opportunité. "Il m'a l'air frais en cette fin de saison et il roule toujours bien sur les pavés, dont ceux de Roubaix", nous avait expliqué Johan Museeuw cette semaine.
Mercredi, au départ de l'Eurométropole Tour, le principal intéressé était très souriant, au départ "Je suis très satisfait de mon niveau actuel et je me sens prêt pour dimanche", commentait-il avant de partir faire la guerre entre La Louvière et Tournai, dans cette dernière épreuve de préparation avant l'Enfer du Nord. L'ancien lauréat du Circuit Het Nieuwsblad y a été un des artificiers, dans la grande échappée du jour, avant de finir dix-neuvième.
Qu'attend-il de la classique du Nord de la France ? "Ce rendez-vous me motive vraiment beaucoup, comme chaque année", répond-il. "Je vais bien l'aborder, en bonne condition. Ce sera vraiment particulier de disputer ce monument à cette période de l'année, en octobre, et plus au cœur du printemps, en plein milieu des grandes courses d'un jour. Mais aussi avec la météo annoncée, avec la pluie, et la boue, mais aussi le vent. Cela promet d'être une édition vraiment dure."
Avec les pavés qui seront glissants ou masqués, par endroits, par une boue glissante, le placement sera primordial, ce dimanche. On l'a vu ce samedi sur la première édition du Paris-Roubaix des dames. "Je m'attends à un grand combat avant d'aborder les premiers secteurs pavés", confirme Sep Vanmarcke. "Bien plus que sur les dernières éditions. Si tu les passes dans les premiers, tu as une meilleure visibilité. Mais si un gars tombe devant toi, ce sera compliqué d'éviter la chute. Ce Paris-Roubaix promet donc d'être épique. J'espère juste être épargné par la poisse."
En neuf participations à l’Enfer du Nord, le coureur d’Israël Start Up Nation n’a jamais abandonné. Il s’y est classé cinq fois dans les six premiers : deuxième en 2013 quand il avait été le seul à parvenir à accompagner un Fabian Cancellara au sommet de son art, avant de finir quatre fois troisième (en 2014, quand il avait sprinté pour la victoire dans le quatuor de tête, en 2016 et en 2019, lors de la dernière édition). Il avait aussi fini sixième en 2018 (et onzième en 2015).
"Cette course me motive toujours autant, même si son approche est totalement différente cette année", ajoute encore Sep Vanmarcke. "On sent que c'est la fin de saison, mentalement, c'est certainement plus compliqué d'avoir un tel rendez-vous maintenant. Mais cela reste quand même Paris-Roubaix !"
Il aura d’autres pavés à se mettre sous les dents de ses pignons dès mardi, puisqu’il sera au départ de Binche-Chimay-Binche.