L'ambition de Van Aert pour le contre-la-montre de ce mercredi, à Paris-Nice: "J’espère surtout finir premier… de mon équipe"
Troisième du sprint de Dun-le-Palestel, Van Aert sera le favori du chrono de ce mercredi.
Publié le 08-03-2022 à 19h04
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Sur le podium de chacune des trois premières étapes de ce Paris-Nice, Wout Van Aert pourrait bien connaître les joies d’un premier succès sur la Course au Soleil ce mercredi après avoir terminé sur les talons de Pedersen et Coquard au terme du sprint de Dun-le-Palestel la veille.
Vice-champion du monde du contre-la-montre, l'Anversois fera figure de grand favori du chrono de 13,4 km tracé entre Domérat et Montluçon. Un statut que le coureur de chez Jumbo-Visma relativisait dans un sourire. "J'espère surtout terminer premier de… mon équipe, lançait ainsi Van Aert. Certains oublient que nous alignons ici Roglic, champion olympique, et Dennis, double champion du monde de la spécialité. Cela pourrait donc bien se jouer entre nous."
Une forme de relative prudence qui s’explique par le contexte dans lequel Van Aert abordera ce que son équipe considère comme un rendez-vous de prestige. Victime d’une chute qui a éraflé son genou lundi, le champion de Belgique s’est rassuré sur son physique mardi mais sait aussi que le format court de cette quatrième étape n’est pas de ceux qui lui conviennent le mieux.
"Je n'ai pas reconnu le tracé mais je sais que ce sont les premiers et les derniers (700 derniers mètres à 8,6 %) kilomètres qui seront les plus exigeants. Il conviendra donc de veiller à bien gérer son effort. J'aurai le désavantage de devoir porter le maillot vert et donc une combinaison qui n'est pas réalisée sur mesure comme la tenue de mon équipe. Combien de secondes cela va-t-il me coûter ? Je vais attendre le verdict du chrono pour vous répondre… (rires)"
Contrairement à l'hiver dernier, au cours duquel la formation néerlandaise avait changé de partenaire cycles (Cervélo avait remplacé Bianchi) amenant l'Anversois à réétudier sa position, la dernière trêve n'a pas été l'objet de profonds changements. Le chrono de ce Paris-Nice aura donc moins la valeur de baromètre que celui de Tirreno-Adriatico il y a douze mois lors duquel Van Aert et le staff de chez Jumbo-Visma tenaient à valider certains réglages en compétition. Les repères sont désormais plus ancrés, ce qui a autorisé le papa du petit Georges a moins souvent enfourché son vélo de chrono lors de ses dernières semaines d'entraînement. "Mais Wout a tout de même réalisé certains efforts spécifiques de ce type", précisé Mathieu Heeijboer, le directeur de la performance de l'équipe néerlandaise.
Allergique aux places d’honneur, celui qui ne s’est plus aligné dans un chrono depuis sa seconde place sur le Mondial belge aura donc à cœur de remettre certaines… pendules à l’heure.