Evenepoel fait son retour au Tour du Pays basque: "L’objectif, ce sont les Ardennaises"
Remco Evenepoel veut se servir de l’épreuve espagnole comme d’une préparation.
Publié le 04-04-2022 à 14h31
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/XTX5GWYMFJHGJJ7HQHZBAY344A.jpg)
On avait quitté Remco Evenepoel il y a trois semaines, au soir d’un Tirreno-Adriatico un peu décevant, terminé à une onzième place au classement général.
Depuis, le Brabançon est allé prendre de la hauteur durant quinze jours sur les pentes du Teide. À Tenerife, il s'est évertué à faire un travail "spécifique en montagne tout en évitant d'en faire trop".
Sage et discipliné, le coureur de Quick-Step Alpha Vinyl prendra part, de ce lundi à vendredi, au Tour du Pays basque "sans ambition particulière", précise-t-il. "Je prends cette épreuve comme une troisième semaine de stage."
Elle démarrera par un contre-la-montre "beaucoup trop court pour moi", enchaîne le médaillé de bronze mondial de l'exercice. "Il ne fait que 7,5 kilomètres. J'irai reconnaître le parcours dans la matinée mais j'ai déjà vu qu'on passait sur des pavés. Ce n'est pas mon truc. Donc, je ne m'inquiéterai pas si je ne fais pas un top 10."
S'il affirme que l'équipe qui retrouvera pour l'occasion Julian Alaphilippe ne manquera quand même pas d'ambitions, Evenepoel confirme que, pour lui, le plus important se situe ailleurs. "J'ai axé tout mon stage canarien sur les classiques wallonnes. L'objectif, ce sont les Ardennaises et ce Tour du Pays basque s'inscrit dans cette optique-là. J'espère pouvoir accompagner les meilleurs le plus souvent possible. Mais, si ce n'est pas le cas, je ne céderai sûrement pas à la panique. Je sors d'un stage très exigeant et je n'ai pas l'intention de m'épuiser cette semaine. Je veux être au top lors de la Flèche brabançonne (le 13 avril) et de Liège-Bastogne-Liège (le 24 avril). Ce sont deux courses qui peuvent me convenir et où je compte bien tenter ma chance si les conditions le permettent."
A lire aussi: "Je sens bien que j’ai progressé"
Et la Flèche wallonne (20 avril) dans tout ça ? "Non, ce jour-là, je me mettrai totalement au service de Julian (Alaphilippe). S'il faut attaquer de loin, je le ferai, mais ce sera toujours en roulant pour Julian."
D'ici là, il espère que le Wolfpack aura repris du poil de la bête à Paris-Roubaix. "Moi, je ne suis pas tellement concerné par la mauvaise passe actuelle parce que mon programme me mène loin des courses flandriennes. Mais c'est sûr que ce n'est jamais agréable de se retrouver dans la peau des challengers quand on est habitué à jouer les premiers rôles."
Il assure, pourtant, qu’il ne fera pas une maladie s’il n’est pas devant au Pays basque.