Evenepoel joue les TGV pour Alaphilippe au Tour du Pays basque: “Pour un champion du monde, vous vous donnez à fond”
Avec un rythme endiablé dans la finale, Remco Evenepoel a offert son premier succès de la saison à Julian Alaphilippe.
Publié le 05-04-2022 à 20h22
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Julian Alaphilippe a enlevé son premier succès de la saison et, si le double champion du monde y est parvenu, à l’issue de la 2e étape du Tour du Pays basque, il le doit en (très) grande partie à Remco Evenepoel. Cette deuxième journée a été marquée par l’attaque de quatre hommes. Les Espagnols Julen Amezqueta (Caja Rural, Ander Okamika (Burgos), Ibai Azurmendi (Euskaltel) et Ibon Ruiz (Kern Pharma), représentant les quatre formations continentales locales, ne furent repris qu’en vue du but, Ruiz étant débordé aux 400 mètres.
Seule l’équipe Quick-Step Alpha Vinyl a tenté à plusieurs reprises, collectivement ou individuellement, de secouer l’apathie du peloton et c’est finalement justice si la victoire est revenue à la formation belge. Dans la finale, Remco Evenepoel, 2e du général et maillot de meilleur grimpeur sur le dos après le chrono de la veille, a mis tout le peloton en file indienne, Alpahilippe dans son sillage. La très haute vitesse du rythme imposé par le Brabançon quand la route a commencé à s’élever a véritablement catapulté le Français vers le succès.
"Ce fut juste, car peu d'équipes nous ont apporté leur aide et j'ai pensé que les échappés iraient au bout, mais Remco a fait ce que nous avions prévu en cas d'arrivée au sprint", a expliqué Alaphilippe juste après l'arrivée. "Nous savions qu'il y avait plusieurs virages serrés sur la fin et qu'il fallait dès lors être bien positionné. Remco a pris ces virages à la perfection et a eu la force de relancer le rythme à la sortie de chacun d'eux pour que le peloton soit tendu."
Le jeune Belge s'est montré quant à lui particulièrement heureux du succès de son équipier. "J'ai cru aussi que c'était perdu", expliqua Remco Evenepoel. "Nous nous en sommes tenus au plan. Nous savions que j'étais le seul qui puisse mener ce train sur la fin, comme cela avait réussi par le passé plusieurs fois. Lancer Julian, c'est un peu comme lancer Fabio (Jakobsen). Pour un champion du monde, vous vous donnez à fond, hein. "