Tour de Lombardie: Pogacar et Vingegaard se retrouvent

Il ne faudra attendre que 29,7 km pour voir la première côte avec la montée de Forcellino di Bianzano (6,3 km à 5 % de moyenne). Au 50e kilomètre, l’ascension suivante, le Passo di Ganda (9,2 km à 7,3 %), fera déjà très mal aux guiboles. La montée de Dossena (5,5 km à 4,9 km) se présentera au peloton vingt bornes plus tard. Suivront encore la Forcella di Bura (18,8 km à 5,2 % au km 105,1) et le Colle di Berbenno (km 120,6).

Et c’est à partir du km 175 que les choses sérieuses se joueront. Les coureurs franchiront la Madonna del Ghisallo (8,6 km à 6,2 %) au km 192,2. S’ensuivra la côte de San Fermo della Battaglia (2,7 km à 7,2 %), qu’il faudra passer à deux reprises. Entre ces deux ascensions, la situation se sera peut-être décantée dans la montée du Civiglio (4,2 km à 9,7 %).

Il y aura, donc, un menu de choix pour le cinquième et dernier monument de l’année. Les prétendants à la victoire sont nombreux. Ne cherchez pas Remco Evenepoel ou Wout van Aert. Ils ont mis un terme à leur saison après les Championnats du monde. L’Anversois est en vacances en Australie alors que le champion du monde s’est marié ce vendredi.

Pour sa part, Tadej Pogacar sera bien de la partie. Avec l'envie de faire aussi bien qu'il y a douze mois, lorsqu'il s'était imposé à l'issue d'un grand numéro. C'était son dernier succès dans un monument. Mais le Slovène n'est pas le seul à vouloir s'imposer à Côme. Alejandro Valverde, brillant lors des courses de préparation en Italie, se verrait bien partir par la toute grande porte, tout comme Vincenzo Nibali. "Pourquoi ne pas m'arrêter sur une victoire ? glisse l'Espagnol. Cette course m'a toujours convenu et je sens que la forme est là."

Déjà deuxième à trois reprises, le pilier de Movistar deviendrait alors le coureur le plus âgé à gagner en Lombardie. Et si Jonas Vingegaard déjouait tous leurs plans ? Très en verve la semaine dernière au Tour de Croatie, dont il a remporté deux étapes, le Danois n'est pas là pour faire de la figuration. "Il est très bien dans sa peau", explique Addy Engels, son directeur sportif. "Il a fait forte impression lors de la reconnaissance."

De quoi assurer le spectacle pour ses retrouvailles avec Pogacar ?