Johan Museeuw : “Pogacar et Alaphilippe incarnent une nouvelle espèce de Flandriens”

Notre consultant Johan Museeuw décrypte les qualités du Slovène et du Français pour les classiques pavées.

Quentin Finné
Julian Alaphilippe aime les courses débridées.
Pogacar et Alaphilippe ont fait des classiques pavées une priorité de leur printemps. ©photo news

Les plus fervents adeptes de la lithothérapie, cette pratique qui prêtent certains pouvoirs aux pierres, ont un nouveau mystère à résoudre : mais qu’est-ce qui explique donc l’attraction magnétique de ces pavés de grès et de porphyre qui jalonnent les Ardennes flamandes ? Autrefois terrain de jeu seulement apprécié d’une caste de Flahutes aux allures de kamikazes, la campagne du Nord semble captiver depuis plusieurs années des coureurs au tout autre pedigree. Si Nibali, Bardet ou Valverde se sont dernièrement essayés aux Flandriennes, Tadej Pogacar et Julian Alaphilippe ont poussé la démarche plus loin encore en faisant de la 'semaine sainte' s’étalant de l’E3 Saxo Classic de ce vendredi (qu’ils découvriront) au Ronde (2/4) le grand objectif de leur printemps 2023. Mais le double vainqueur du Tour de France et le triple lauréat de la Flèche wallonne ont-ils le profil d’un flandrien ? Décryptage avec notre consultant Johan Museeuw.

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